Himarë, c’est un peu le hasard qui s’est invité à la table de la géographie. Une ville balnéaire d’à peine 3’000 âmes, posée quelque part entre 3 pays et 2 continents. Une région où cohabitent les influences grecques, albanaises et ottomanes. Où l’on croise aussi bien des randonneurs en quête de sentiers oubliés que des fêtards en goguette. Et où les plages rivalisent de beauté avec leurs cousines hellènes. Le tout pour une fraction du prix. Mais surtout, Himarë, c’est une ville jeune. Une ville qui s’invente chaque jour un nouvel avenir — et qui se réjouit de le partager avec ses visiteurs. En bref, Himarë est un ovni. Et c’est bien pour ça qu’on l’adore. Alors pour te le faire découvrir, on t’a préparé un guide ultra-complet : incontournables, conseils pratiques, bonnes adresses et tips locaux. Bref, tout ce qu’il te faut pour préparer ta visite dans le joyau caché de la Riviera albanaise.
Que faire à Himarë dès ton arrivée ?
Commencer un périple à Himarë, c’est genre cliquer sur « shuffle » sans wifi stable : t’as pas tout vu venir. Mais si t’as une seule vraie règle, c’est d’éviter le syndrome du backpacker-zombie qui loupe la vibe locale en scrollant TikTok sur la plage ! Voici ma méthode testée-foirée pour kiffer chaque minute, direct à l’arrivée.
Bronzette express : choisir LA plage qui matche ton mood (Livadhi, Sfageio ou Akuarium?)
Comparer ces trois spots, c’est comme swiper sur une appli où chaque profil sent l’huile solaire et le gel douche discount :
- Livadhi Beach : ultra-spacieuse, eau cristalline, ambiance famille + backpackers low-key. Galets sous les pieds (préviens tes tongs), profondeur nickel pour nager sans croiser 12 gamins bruyants. Transat autour de 5€, mais tu peux squatter gratos côté oliviers.
- Sfageio : mini-plage hyper centrale, vibes « je mate les anciens locaux jouer aux dominos ». Peu profonde, idéale si tu veux juste tremper les orteils et checker la street-food pas loin.
- Akuarium : crique quasi secrète (faut marcher un peu ou négocier un paddle). Ambiance sauvage, zéro bar branché ni transat officiel – mode Robinson Crusoé chic avec juste ta serviette et un byrek planqué dans le sac.
La Riviera albanaise offre une expérience digne de la Grèce, mais à un prix bien plus abordable.

Grimpe flash au château d’Himarë pour le sunset panoramique (5€ max, cardio inclus)
Pour te croire dans "Game of Thrones" version budget-camping, trace depuis le front de mer direction nord-ouest (20min de montée à contourner les ruelles). L’entrée est à 5€, cash only (prévois tes leks et une bouteille d’eau – bonus raki si t’es joueur).
Saison | Heure idéale départ | Température moyenne |
---|---|---|
Printemps | 18h10 | 22°C |
Été | 19h00 | 28°C |
Automne | 17h45 | 21°C |
Hiver | 15h50 | 12°C |
Astuce locale : il n'est pas rare de croiser des chèvres à l'arrivée – elles ajoutent une touche authentique à votre photo de coucher de soleil.
Byrek & raki : le combo goûter anti-jetlag des locaux
Deux spots où survivre pour moins de 2€ ? Facile :
- Pasticeri Himara : byrek frais dès 8h30, raki maison discret derrière la caisse (demande avec le sourire!)
- Bakery Marachino : option fromage ou épinards. Bonus : petit banc pour s’affaler façon local.
Étapes rapides pour un byrek ‘survivor’ :
- Choper une tranche bien dorée au comptoir.
- Ajouter un peu de piment local (si dispo).
- Rouler dans du papier journal vintage (optionnel mais stylé).
- Croquer en matant la mer. Faleminderit !
Où dormir à Himarë ? Hostels, guesthouses ou camping sous les oliviers
Trouver un bon lit à Himarë, c’est sport – entre les reviews surjouées, les moustiques boulimiques et les vues qui se méritent. Spoiler : tu risques de regretter ton appart aseptisé d’Airbnb Paris, mais pas longtemps. Voici la vraie street-map de l’hébergement backpacker, sans bullshit ni pub déguisée.
Top 3 hostels pour socialiser : ambiance, prix, prise USB dispo ou pas
Himarë Downtown Hostel : l’auberge la plus centrale (1 min à pied de la plage), mode easy-going, staff ultra-sympa (pas fake du tout). Dortoirs mixtes dès 17-20 €/nuit selon saison. Ambiance chill : grande cour commune où tu peux switcher d’un débat sur la meilleure sauce byrek à une sieste post-raki en moins de deux minutes. Les prises USB sont là (mais ramène ta rallonge – y’a toujours un geek qui monopolise pour recharger sa GoPro ET son kit drones). Clim ok mais capricieuse quand le power grid part en freestyle dans l’aprèm.
Natural Hostel & Hostel on the Hill : versions nature/bobo – vue sur mer parfois à couper la 4G. Prix similaires (17-25 €), wifi pas toujours stable. Dortoirs mixtes et ambiance feu de camp le soir.
Anecdote : Il est possible de camper gratuitement sous le château d’Himarë, mais prépare-toi à partager l’espace avec un âne local célèbre et des touristes matinaux pratiquant le yoga.

Guesthouses familiales : accueil albano-grec et breakfast maison
Là tu touches LE vrai bonus Riviera : Spyridoula’s Guest House propose buffet petit-déj maison chaque matin (pain chaud, confiture maison, feta locale). Toni Retzo Apartments : balcon avec vue sur mer adriatique + petit-déj home-made sur terrasse panoramique (ni influenceur ni chichi). Ici, le mix albano-grec c’est pas juste la déco : expect “Faleminderit!” au café du matin… et discussions surréalistes avec mémé Manon qui t’explique pourquoi la plage était mieux en 1989.
Camping & vanlife spots : règles locales, douches froides, vue million-dollars
Pour les warriors et les radins futés :
- Olive Camping Himara : vue dingue sur la mer, sanitaires propres, vraies douches chaudes (!), spots pour tente/van.
- Lost Paradise Eco Camping : tente au bord du jardin face montagne/mer. Barbecue possible; douche parfois tiède.
- Wild camping “mode clandestin” : toléré sous réserve de ne rien cramer (ni olives ni plastique) et de ne pas squatter plus de 2 nuits au même endroit.
Check-in légal vs sauvage
- Légal : passer par établissement déclaré type Olive Camping/Lost Paradise → paiement par cash only la plupart du temps.
- Sauvage : tentes planquées près des oliviers/collines ou dans criques accessibles sans surveillance officielle → zero services mais liberté totale (et chèvres-boucs en bonus sonore).
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Budget comparatif nuitée (saison basse vs haute)
Hébergement | Basse Saison (€) | Haute Saison (€) |
---|---|---|
Hostel/Dortoir mixte | 17 | 25 |
Guesthouse familiale | 23 | 35 |
Camping officiel | 10 | 18 |
Camping sauvage | FREE* | FREE* |
*free = zéro service sauf pluie gratos et bruit d’âne à volonté !
Excursions autour d’Himarë : 1 à 3 jours
La Riviera albanaise, c’est comme un mode debug du voyageur moderne : si tu restes bloqué à Himarë alors que tout autour te tend des plans fous, c’est un bug de backpacker ! Voici le best-of pour maximiser ton micro-road-trip sans finir en PLS dans un minibus.
Saranda & parc national de Butrint : antiquités + vibes cosmopolites
Pour choper le combo « ruines Unesco + mojito sunset », trace Himarë ➡️ Saranda en bus local (≈8-10€, 1h30 selon humeur du chauffeur). De Saranda, saute dans le bus pour Butrint (200 lek, env. 2€), départs toutes les heures. Sur place, l’entrée au parc = 1000 lek. Hack vrai : passe par Ksamil et tente le taxi-bateau via le canal Vivari (prix variable selon ton skills négociation). Le site est ouvert à l’arrache jusqu’au coucher du soleil – donc pas d’excuse TikTok !

Dhermi & Palasë : plages « instagrammables » sans drone-police
Tu veux LA photo qui tabasse sans finir sur la fiche Interpol des pilotes de drone ? Direction Palasë et Dhermi : parasols multicolores style Miami budget, bars chill, spots sunrise/sunset qui font oublier les stories filtrées. À Dhermi, grimpe dans le vieux village pour choper une vue indépassable sur la mer – attention la police locale interdit parfois les drones (panneaux discrets ou simple regard suspicieux du serveur). Fun fact : à Palasë Beach, l’ambiance boho+les sunsets = 100% likes garantis même sans FPV.

Ksamil vs Himarë : quelle base ?
Parce que choisir c’est renoncer… ou pas ! Petite battle décryptée ci-dessous :

Critère | Ksamil | Himarë |
---|---|---|
Ambiance | Plages blindées l’été, festive/instagrammable | Chilled-out, mélange backpackers/famille |
Budget | Globalement + cher (restos/plages payantes) | Beaucoup d’options low-cost et wild |
Affluence | Très touristique juillet-août | Plus respirable même high season |
Foodie Level | Resto poisson upscale | Bouffe de rue et tavernes locales |
Accès Butrint | Ultra rapide | Bus long mais old-school vibes |
Astuce terrain : Ksamil pour faire la fête façon Corfou discount; Himarë si tu veux garder ta dignité (et ton portefeuille) intact.
Himarë, la Riviera low-cost qui claque ou simple hype ?
Trois jours à Himarë et tu piges : ici, t’as la mer fluo, l’ouzo de poche (raki version street) et zéro file pour poster ta photo de sunset – mais prépare ton budget car certains prix 2024 sont soudain moins low-cost que l’affiche. Est-ce que c’est surcoté ? Franchement, non : même les râleurs pro de TripAdvisor finissent par kiffer les plages accessibles à pinces et le chill sans chichi. Bref, t’attends quoi ? La SH8 n’a pas encore d’embouteillage… See you on the road !
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