You are here

Itinéraire pour visiter Lisbonne en 4 jours : guide pratique et conseils

On t’a préparé un itinéraire ultra-complet pour visiter Lisbonne en 4 jours — avec nos conseils, plans et astuces pour que tu en profites à 100%.

20 min
Destinations
11 September 2025 à 1h12

Avec ses 7 collines, ses ruelles tortueuses et ses panoramas à couper le souffle, Lisbonne est sans doute l’une des plus belles villes d’Europe. Un incontournable pour quiconque souhaite s’imprégner de son ambiance unique, entre dynamisme cosmopolite et traditions séculaires. Mais voilà : difficile de savoir par où commencer, tant la ville regorge de lieux à découvrir. C’est là qu’on débarque avec un itinéraire ultra-complet de 4 jours pour visiter Lisbonne. Le tout agrémenté de nos conseils, astuces et bons plans pour que tu puisses en profiter à 100%. Prépare-toi à découvrir des lieux incroyables, déguster une cuisine d’exception et rencontrer des locaux d’une bienveillance rare. Prochain arrêt : Lisbonne.

Lisbonne en 4 jours : L'essentiel pour une découverte équilibrée 🐔

Spoiler alert: On ne peut pas tout voir en 4 jours, et c'est tant mieux ! Le but, c'est de kiffer.

Qu’on se le dise : qui te vend Lisbonne en mode "j’ai tout vu, tout coché" en 48h, soit il ment, soit il s’est pris un marathon touristique façon Black Friday chez Ikea. Franchement ? 4 jours, c’est le sweet spot : tu digères la ville, tu fais ton touriste assumé sans passer à côté de ce petit frisson local (le vrai, pas celui qui passe par les magnets). Oui mais non… Tu ne vas clairement pas devenir Lisboète – ça prend plus que quelques pastéis de nata et deux stories tramway – mais tu vas pouvoir t’imprégner, t’arrêter, regarder les vieux jouer aux dominos et sentir la morue griller.

Mon deal ? Oublie les guides qui te collent deux quartiers à l’heure. Ici on mixe gros classiques (parce que rater l’Alfama… non merci) et petits plaisirs off the radar. Laisse tomber l’angoisse du "tout faire" : viens picorer l’essentiel, savoure les ruelles au hasard et accepte d’en manquer… Pour mieux revenir. Ready? On y va doucement mais sûrement.

Jour 1 : La Baixa, l'Alfama et le Fado, le cœur historique qui bat fort ❤️

Matin : Plongée dans la Baixa, la reconstruction post-séisme qui a tout changé (style pombalin, bonjour !)

Bienvenue dans la Baixa, ce morceau de ville qui n'existerait même pas sans le plus gros bad trip sismique de l’histoire européenne (1755, pour ceux qui sèchent sur les dates). Ici, tout est carré – littéralement. Après le tremblement de terre, Marquês de Pombal a tout rasé et reconstruit à la mode "rien ne dépasse", donnant naissance à ces rues rectilignes où on s’attend presque à croiser un niveau à bulle plutôt qu’un fado. Franchement ? Ça change des villes-labyrinthes du Vieux Continent.

Commence tranquille par la Praça do Comércio (Place du Commerce) : immense, aérée, on dirait que Lisbonne respire large ici. L’Arco da Rua Augusta te fait de l’œil ? Passe dessous et atterris direct sur la célèbre Rua Augusta, bondée mais animée juste ce qu’il faut pour une première claque lisboète (street performers inclus).

Petit tip pour jouer le local blasé dès le matin : pose-toi au Café Nicola (sur la Praça Dom Pedro IV aka Rossio), histoire d’observer le défilé humain devant ton bica sans gêne aucune. C’est pas donné mais c’est culte, et sérieusement… après tu vas crapahuter.

Vue panoramique Praça do Comércio Lisbonne Arco da Rua Augusta reconstruction pombaline

Après-midi : L'Alfama, le labyrinthe des ruelles où l'on se perd (et c'est tant mieux !)

Change de vibe : direction Alfama. Ici, rien n’a bougé depuis que Lisbonne existe ou presque (le séisme l’a snobée). Prépare tes mollets et oublie Google Maps. Les ruelles sont plus tordues qu’un câble USB mal rangé : on s’y laisse perdre volontairement.

Le vrai kiff ? Flâner sans but précis, tomber sur des escaliers improbables entre deux maisons collées-serrées, croiser une mamie qui secoue ses draps au-dessus d’un chat flegmatique… Et surtout : fonce vers la Sé de Lisboa, cathédrale massive qui te sert de GPS mental si tu craques et veux t’en sortir vivant.

Ce coin demande vraiment de s’arrêter regarder — c’est là que tu piges pourquoi choisir son quartier est crucial (lire ce guide ultime avant de booker n’importe où !). Spoiler alert: Oui on va parler miradouros plus loin.

Anecdote perso : La première fois que j’ai voulu « visiter Alfama en une heure chrono », j’ai fini coincé dans une impasse peinte en bleu Azulejos… avec un vieux local qui me proposait un verre. Spoiler alert : je me suis jamais excusé d’être perdu !

Soirée : Immersion dans le son du Fado, car c'est ça aussi, Lisbonne.

Tu crois connaître la saudade ? Nope. Tu crois comprendre Lisbonne tant que t’as pas pris une claque musicale nocturne qui hérisse les poils…

Écouter du Fado dans l’Alfama c’est comme boire un shot d’émotion pure : tu piges rien aux paroles mais t’as envie d’appeler ton ex ou ta grand-mère.

En vrai ? Les spots Fado pullulent à Alfama… mais beaucoup sont devenus des machines à touristes (menus imposés + addition-qui-fait-mal = oui mais non…). Mon astuce inutilement précieuse : vise les toutes petites adresses autour de la Rua dos Remédios ou carrément tente ta chance dans un bar improvisé près des escaliers – parfois il faut juste se laisser inviter ou oser pousser une porte discrète (et consommer juste un verre si t’es malin). Le vrai secret reste d’écouter sans pression ni obligation – laisse-toi cueillir.

Jour 2 : Belém et ses explorateurs, entre Tour et Monastère, le goût de l'aventure 🚢

Matin : Direction Belém, là où les grands navigateurs ont pris le large.

On fait simple et efficace (on n’est pas là pour tourner autour du pot). Pour filer à Belém depuis le centre, tu poses tes valises à la Praça do Comércio et tu chopes le tram 15 à Cais do Sodré. Il fait le taf, avec ses secousses dignes d’un simulateur de vol version 1997. Alternative ? Bus 728 ou train pour les aventureux. Uber/Bolt si t’as déjà claqué la moitié de ton budget en taxis.

Belém, c’est pas juste un quartier joli qui sent la vanille. C’est LE spot où l’histoire portugaise bascule hardcore : c’est d’ici que Vasco de Gama & cie (les gars dont on retient les noms au collège) sont partis affronter les mers pour ramener des épices – spoiler alert: sans GPS ni assurance annulation. On parle vraiment de l’époque où "partir au bout du monde" voulait dire risquer ta peau pour trouver la Route des Indes…

<

Se rendre à Belém, c'est faire un petit pèlerinage sur les traces des explorateurs. Pensez-y quand vous verrez la Tour !

Pause gourmande : Les Pasteis de Nata originaux, parce que faut pas déconner.

Oui, t’en as sûrement déjà bouffé dans un coffee shop hipster. Mais franchement ? Rien — je répète RIEN — n’égale le frisson de croquer dans un Pastel de Nata à la Fábrica de Pastéis de Belém (la seule recette gardée ultra-secrète par les moines depuis genre 1837). File direct prendre ta file (oui il y a du monde, mais ça va vite), avale ta dose crémeuse brûlante sur le trottoir. Si t’en as pas plein les doigts, t’as raté l’expérience.

Les Pasteis de Nata de Belém sont incontournables parce que :
- Leur goût est unique (merci la recette monastique bien planquée)
- C’est une tradition vivante qui se croque debout au soleil
- Le shoot d’amandes/cannelle/vanille + croustillant brûlant = bonheur immédiat
- C’est un vrai truc local (pas juste "instagrammable")

Mais clairement : on ne s’attarde pas trois plombes non plus — c’est une étape douceur, pas une retraite pâtissière !

Après-midi : Entre le Monastère des Hiéronymites et la Tour de Belém, le style manuélin prend tout son sens.

Alors là, pause respect ! Tu débarques devant le Monastère des Hiéronymites, mastodonte blanc en dentelle minérale qui ferait pâlir Notre-Dame niveau détails. Style manuélin ? Grosso modo : imagine la pierre prise d’hallucinations marines avec cordages sculptés partout, coquillages et symboles d’explorateurs comme si on avait laissé Bob l’Éponge graver les murs après trois cafés serrés.

Franchement ? L’intérieur est sublime mais blindé en saison. Si t’es allergique aux queues à rallonge et veux garder du temps pour flâner sur les quais : contente-toi du cloître (merveille absolue) ou même juste du parvis – spoiler : l’ambiance reste folle rien qu’à mater les détails dehors.

La Tour de Belém elle aussi joue dans la cour des grands mythes portugais : forteresse avancée façon décor Playmobil (mais vraie défense anti-pirates). L’accès intérieur est escarpé et souvent blindé aussi ; le must reste d’en faire le tour à pied par l’extérieur – vue sur le Tage garantie sans suées inutiles.

Pour terminer façon "Lisbonne 2025" plutôt qu’"âge des caravelles", tu pousses jusqu’au MAAT – musée d’art contemporain fuselé comme un vaisseau spatial. La balade entre passé et futur vaut sa place sur Insta… mais surtout dans tes souvenirs !

Jour 3 : Chiado, Bairro Alto et le Tage, ambiance bohème et vues panoramiques 🌇

Matin : Le Chiado, quartier chic et cerveau gauche en ébullition

Le Chiado, ça ne se « visite » pas, ça se vit. Franchement ? Un vrai musée à ciel ouvert et un terrain de jeu pour tous les snobs littéraires qui rêvent d’avoir l’air inspiré en terrasse (je plaide coupable). Ici, c’est librairies centenaires à gogo (la Bertrand est LA plus vieille du monde encore en activité — excusez du peu), théâtres historiques comme le Théâtre national Dona Maria II et ambiance branchée sans forcer. Même les pavés te donnent envie d’écrire des poèmes… ou de râler sur tes ampoules.

Le vrai kif, c’est de flâner Rua Garrett ou Rua do Carmo, mater les vitrines arty ou juste s’incruster au Café A Brasileira — impossible de faire plus icône locale (et bonjour la statue de Pessoa pour la photo gênante). Ici, l’élégance côtoie le flegme portugais et tu peux croiser aussi bien un étudiant qu’un vieux dandy.

Chiado Lisbonne rues librairie Bertrand architecture élégante matin

Top 3 des choses à faire dans le Chiado :
- Te perdre dans une librairie ancienne (Bertrand ou Ferin, au choix)
- S’arrêter au Café A Brasileira pour un café ultra fort (et voir qui mate qui)
- Lever le nez sur l’architecture art déco/néoclassique sans te tordre la cheville

Midi : Elevador de Santa Justa sans pigeonnerie touristique (le hack Nils)

L’Elevador Santa Justa, c’est l’ingéniosité version déco steampunk signée Raoul Mesnier du Ponsard (l’élève portugais du pote Eiffel). Tu veux la photo ? Tu veux la vue ? Oui mais non… pas besoin de claquer 6€50 ni d’attendre quarante minutes avec les croisiéristes.
<

Spoiler alert : Le trajet en Elevador est cool, mais monter par les rues adjacentes pour accéder à la plateforme d'observation coûte moins cher et offre la même vue.

Astuce : grimpe doucement par l’arrière via Largo do Carmo ; tu tombes direct sur la passerelle panoramique sans payer plein pot. L’économie ? De quoi racheter trois bicas ailleurs.

Après-midi : Bairro Alto sort sa double casquette—bohème by day, fêtard by night

Bairro Alto... C’est simple : quartier caméléon. En journée, rues quasi vides, petits commerces locaux peints façon Lego délavé, ambiance paisible où seuls quelques chats rôdent entre deux micro-boutiques vintage. On y boit son café dehors comme si rien n’existait ailleurs et on pige pourquoi chaque quartier a sa vibe (décortiqué là). La nuit tombe… Et là franchement ? Ça bascule. Bars minuscules ouverts à tous vents, ruelles survoltées par une foule venue tester tous les cocktails cheap-and-strong avant d’aller danser n’importe comment jusqu’à pas d’heure.
Anecdote à ne pas reproduire : J’ai perdu une chaussure ET une conversation entière avec un inconnu devant un bar à gin des hauteurs — bilan : zéro regret.

Fin d'après-midi : Tranquille au bord du Tage – slow mood ON

Redescends la pression : longe le Tage tranquille depuis Cais do Sodré – tu peux embarquer dans le tram 15 pour retomber sur Belém si t’as encore du jus… ou juste squatter un banc face au fleuve et regarder les ferries filer. Option culture pointue ? Le MAAT s’impose avec son architecture improbable (ovni posé au bord de l’eau). Ou alors tu restes old school : profite juste du soleil couchant sur Lisbonne et tente d’apercevoir le Cristo Rei poser façon Jésus superstar là-bas au loin.

Options chill fin de journée au bord du Tage :
- Détente totale entre copains/solo au rythme des bateaux et des skateurs
- Visite express ou posée du MAAT (Musée Art Architecture Technologie)
- Partie "cherche l’erreur" côté panorama avec le Cristo Rei en mode arrière-plan sacré

Jour 4 : Excursion ou Découvertes alternatives, le dernier jour, on fait comme on veut ! 🚀

Option 1 : Sintra, tu veux du conte de fées ? Prépare ton plan d’attaque !

Sintra, c’est littéralement le décor que Walt Disney aurait commandé s’il avait eu la main lourde sur les pigments et les brumes. Le Palácio da Pena là-haut ? Ça flashe plus qu’un filtre Instagram, coincé entre la jungle et les nuages.

Palácio da Pena Sintra file d'attente foule magie

Mais… Franchement ? Si tu débarques à l’arrache avec ton billet acheté sur place et zéro stratégie, prépare-toi à faire la chenille humaine entre deux bus touristiques épuisés. Le train (départ Rossio, env. 40min) est la meilleure option mais tout le monde a eu cette idée avant toi. Et puis faut aimer attendre pour grimper jusqu’au château ou pour entrer dans le Palais National (la blague, c’est que même en basse saison tu fais la queue derrière des Allemands suréquipés). Bref : planifie ta visite, réserve tes billets online si possible et viens tôt (genre VRAIMENT tôt) sinon l’effet magique vire vite à "Disneyland sous prozac".

« À Sintra, tu marches dans un rêve éveillé... mais souviens-toi que tout le monde veut rêver en même temps que toi ! »

Option 2 : Cascais, chill garanti – less is more

Si voir des palais bondés ne t’excite pas du tout, direction Cascais – ancienne bourgade de pêcheurs devenue spot balnéaire ultra-chic. Là-bas ? Air marin qui te décape les narines, ruelles calmes bordées de maisons pastels, vieux marins qui papotent au soleil et quelques boutiques où on ne t’arrache pas la carte bleue à chaque coin de rue.

Cascais promenade océan détente élégance calme

Cascais c’est le slow travel version portugaise : balade sur la promenade côtière jusqu’à la Boca do Inferno (falaise spectaculaire), grignotage de poissons grillés, bronzette pépouze sans fight pour poser sa serviette. Une vraie pause ressourçante – clin d’œil aux fans de citytrip à Barcelone qui kiffent s’évader côté mer (citytrip à Barcelone).

Option 3 : Lisbonne insolite – modernité et contre-culture pour les curieux

Pour ceux qui veulent zapper les classiques (ou fuir la foule), deux bets sortent du lot :
- Parc des Nations : quartier néo-futuriste né de l’Expo 98 — grandes allées piétonnes au bord du Tage, architectures qui font pleurer d’envie n’importe quel architecte wannabe, jardin public façon bonzaï géant et aquarium géant si t’as envie d’un break enfantin.

Parc des Nations Lisbonne architecture moderne Expo 98 promenade

- LX Factory : ancienne friche industrielle reconvertie en QG arty – librairies hautement stylées sous verrière, concept stores improbables, fresques street art XXL et micro-brasseries où traînent tous les hipsters lisboètes. Ici personne ne te juge si tu bouquines une BD perchée sur un tabouret recyclé.

LX Factory Lisbonne ambiance industrielle artistique street art cafés jeunes créatifs

Résumé express :
- Parc des Nations : modernité cool + balades tranquilles + vue Tage + aquarium géant.
- LX Factory : contre-culture urbaine + shopping indé + expo photo décalée + vibes arty sans prise de tête.

Astuces de Nils pour votre séjour à Lisbonne : le guide anti-galère 💡

Se déplacer à Lisbonne : Entre tramways mythiques et rues en pente, le Lisboa Card est votre meilleur ami (ou pas).

Lisbonne, c’est une ville qui met vos mollets à l’épreuve, mais cela fait partie de son charme. Des pentes dignes d’un épisode de Koh-Lanta, des trottoirs-pavés casse-gueule et des vieux trams jaunes qui grincent plus fort que ton genou gauche. Tu veux optimiser ? T’as deux choix majeurs :

  • Lisboa Card : accès illimité au métro, bus, trams (y compris transport aéroport et même jusqu’à Sintra/Cascais sur certains trains), entrées gratuites ou réductions sur une cinquantaine d’attractions. Pratique pour les fans de musées et ceux qui veulent TOUT voir. Mais… si tu comptes juste squatter les quartiers centraux à pied et zapper la moitié des musées ? Franchement, c’est pas toujours rentable. Check bien ton programme avant !
  • Viva Viagem (la carte rechargeable) : 0,50€ à l’achat, tu mets ce que tu veux dessus et hop, paye au trajet. Nickel si tu restes flexible.

Marcher reste l’option la plus cool pour capter l’ambiance (et mater tous les azulejos sans pressing). Bon à savoir : le tram 28 c’est sympa mais blindé H24 – surtout Gare du Rossio à 10h du mat’.

Checklist : transports malin à Lisbonne
- Lisboa Card ➕ : accès illimité + attractions incluses
- Lisboa Card ➖ : rentable uniquement si vous prévoyez de visiter de nombreux musées et attractions
- Viva Viagem ➕ : flexible/discret/moins cher pour tester juste quelques lignes
- Marche ➕ : vibe urbaine maximale & découverte authentique
- Tram 28 : fun OUI mais stop au piège à touristes (voir alerte plus bas)

Où manger VRAIMENT à Lisbonne ? Mes adresses secrètes pour goûter au vrai bacalhau et autres délices.

Là où tout le monde te sort la même liste TripAdvisor, je balance mes spots – testés post-apéro et validés quand t’as faim VRAIMENT.
- A Casa do Bacalhau : Temple du cabillaud sous toutes ses formes (grillé, en brandade, façon "à Brás"…), un peu planqué hors sentiers battus. Locaux et expats s’y croisent au coude-à-coude ; les prix sont corrects pour la qualité et il y a zéro ambiance fake-taverne-à-selfie.
- Zé da Mouraria : Dans Mouraria donc (spoiler alert), ambiance populaire qui sent la morue frite ET la vraie vie lisboète ; portions énormes pour budget modéré. Parfait après avoir crapahuté dans l’Alfama voisine.
- Pour grignoter hors norme : va faire un tour à Taberna Sal Grosso, micro-tasca près de Santa Apolónia — service cash mais cuisine maison qui tabasse.
- Le Time Out Market, ok c’est mainstream… mais honnêtement bien géré côté stands/qualité/choix. Idéal entre deux visites si tu veux tout tester sur un même spot sans te faire arnaquer.

Mon secret pour le meilleur bacalhau : une petite tasca discrète dans l'Alfama. Je vous donne l'astuce plus loin...

Les Miradouros : les spots pour prendre LA photo sans la foule (mes préférés, of course).

Tout le monde fonce aux miradouros touristiques genre Senhora do Monte ou Santa Luzia… Résultat ? Selfies par paquets de douze devant la moitié d’Europe en short Decathlon. Moi j’ai mes plans B — moins de monde, vue canon garantie.

Top 3 des Miradouros secrets de Nils

  1. Miradouro da Graça (Sophia de Mello Breyner Andresen) – Ambiance locale avec bancs sous pinèdes ; parfait coucher de soleil dans un calme relatif dès que les groupes partent manger.
  2. Miradouro da Basílica da Estrela – Planqué derrière une église néoclassique : vue décalée sur Lisbonne ouest + jardins paisibles = combo chill/photo réussie.
  3. Belvédère du rocher de Conde de Óbidos – Carrément hors radar touristique côté Alcântara/LX Factory ; panoramique brut sur le pont du 25 Avril façon Golden Gate cheap version !

Pourquoi eux ? Moins de chichis décoratifs = plus d’espace pour respirer ET shooter tranquille ton panorama tech-pop stylé.

Logement : Comment trouver le bon quartier pour votre style, sans finir dans un piège à touristes.

Viens pas me dire que dormir pile sur la place du Commerce c’est “vivre local”. Chaque quartier a sa vibe (spoiler ici), alors réfléchis selon TON mood :
- Pour les noctambules arty : Bairro Alto/Cais do Sodré — bars minuscules et ruelles vivantes jusqu’à tard mais… bruit garanti !
- Pour jouer tranquille : Graça ou Estrela — ambiance village urbain où même les chats baguenaudent peinards ; idéal couples/familles.
- Chiado/Principe Real : chic-intello/cosy-vintage entre shopping pointu et terrasses calmes ; tu fais tout à pied sans trop de galères touristiques.
Astuce Nils : check les appart-hôtels ou pensions locales hors grandes plateformes – parfois une affiche papier vaut mieux qu’un site bling bling…

Les pièges à éviter : les arnaques, les queues interminables, et pourquoi il ne faut JAMAIS prendre le tram 28 à la gare du Rossio à 10h du mat'.

<

Le tram 28 à la gare du Rossio à 10h du matin ? Fuyez ! C'est le QG des backpacks et des queues interminables. Préférez un départ depuis Martim Moniz ou en dehors des heures de pointe.

Quelques conseils pratiques pour éviter les désagréments...
- Tram 28 version sardine matin/soir = no life ; choisis plutôt début/milieu d’après-midi depuis Martim Moniz ou bien tente une partie moins connue du trajet !
- Restos avec chasseur dehors qui te harponne = addition salée/plat moyen garanti ; préfère tables déjà remplies de locaux/bruits portugais en fond sonore !
- Attention aux pickpockets — surtout métro/tram bondés ou belvédères touristiques où tout le monde pense “photo avant portefeuille” !
À retenir : on reste cool mais on garde les yeux ouverts.

## Lisbonne en 4 jours : Préparez votre valise pour une aventure inoubliable ✨

Franchement ? Si tu t’attendais à la checklist exhaustive "Lisbonne from A to Z en claquettes"… c’est raté et tant mieux ! Le vrai kiff d’un citytrip ici, c’est la vibe entre essentiels immanquables et pauses qui font du bien. Tu veux une expérience humaine, pas un tableau Excel de monuments cochés dans la douleur (oui mais non…)

Lisbonne en 4 jours, c’est parfait pour explorer sans se presser et profiter pleinement de l’expérience. On mélange palais, ruelles, Pastéis encore brûlants et vrais instants où tu ralentis — genre regarder le Tage sans rien faire (ça compte pour beaucoup !). Mon rating honnête ? 🤩🤩🤩🤩 (4 étoiles sur 5 pour un aperçu parfait et savoureux).

Prends ton sac, oublie deux ou trois guides fluo et surtout : pars sans te prendre le chou. Spoiler alert : tu reviendras. Alors clique, réserve — "Vamos!", comme disent les locaux… et si quelqu’un te propose un Pastel de Nata suspect à 3h du mat’, fonce. Parce que voyager, c’est surtout ne rien regretter (sauf d’avoir oublié ta crème solaire).

Itinéraire pour visiter Lisbonne en 4 jours : guide pratique et conseils

Sur le même thème

2020-2025 Media Group. Marque déposée. Tous droits réservés - Mentions