Comment 1) ne rien louper des incontournables, 2) éviter la foule et les arnaques, 3) découvrir les spots insolites que seuls les locaux connaissent, 4) optimiser ton budget et ta logistique. Le tout en une seule journée. Énorme disclaimer : on est les premiers à avoir des préjugés sur Capri. Mais force est de constater que l’île est bien plus riche et complexe qu’on ne le pense. Et qu’elle mérite d’être explorée comme il se doit. Sauf qu’il y a un souci : 1) les prix y sont complètement fous, 2) on y croise plus de touristes que de locaux, 3) le moindre mètre carré est saturé. Sauf si on connaît les bonnes combines. On t’a préparé le guide ultra-complet pour te faire gagner un temps fou (et quelques centaines d’euros).
Que voir à Capri : les incontournables à ne pas manquer 🏝️
Oubliez le storytelling léché, ici on rentre dans le vif du sujet : Capri, c’est la version méditerranéenne du tapis rouge… mais où TOUT LE MONDE veut marcher en même temps. Voici le best-of, punchy et tellement franc que ça pique parfois – t’es prêt ?
La Piazzetta et le centre historique
Bienvenue sur la Piazza Umberto I alias La Piazzetta, rebaptisée « le petit théâtre du monde » (spoiler: c’est full house H24). Trois atouts ?
- Observatoire ultime du people-watching (et chasse au scoop caprese)
- Cafés au prix d’un rein, avec vue sur la jet-set/Instagrammeuses en goguette
- Accès direct à Via Camerelle, les vitrines de luxe qui donnent à ta CB des sueurs froides
Mais franchement ? Deux galères à prévoir :
- Foules compactes dès 9h30 (effet sardine garanti)
- Tables libres ? LOL. Prépare-toi à siroter ton espresso debout ou assis sur une marche, ambiance roots chic.
Faraglioni, les stars de carte postale
Impossible de rater ces trois titans calcaires plantés dans la mer Tyrrhénienne. Les meilleurs spots photo ? Le belvédère Tragara ou… ton portefeuille, si tu bookes un tour privé en gozzo. Fun fact : chaque Faraglione a son nom (Stella, Mezzo, Scopolo) et passer sous l’arche centrale porterait chance aux couples… Mythe local ou marketing ? Oui mais non…

Grotta Azzurra (Grotte Bleue)
Attente interminable digne d'un jour de lancement Star Wars à Disneyland – tu vois l'idée. Pour entrer dans cette grotte surnaturelle : compter entre 1h et 2h d’attente pour 5 minutes dans le bleu fluo. Budget : prévois environ 35 € pour le ticket bateau et l'entrée. Timing idéal : avant 9h ou après 16h (sinon c’est l’apocalypse).
Mont Solaro, rooftop naturel
Vue à 360° sur toute l’île après une montée qui flingue les mollets si tu refuses le télésiège vintage d’Anacapri. Drone interdit (« Oui mais non… »), donc selfie only pour frimer sur WhatsApp.
Astuce : la montée est exigeante, mais la vue spectaculaire compense largement l'effort.
Jardins d’Auguste & Via Krupp
Créés par Alfred Krupp pour mater la baie ET relier son yacht discret aux soirées mondaines. Hairpin turns dignes d’un plan-séquence Fellini sur la Via Krupp – à shooter absolument quand elle est ouverte.
Anacapri l’authentique
Contraste total avec Capri Town : ici ruelles calmes, artisanat qui sent bon la vraie Italie et petites places genre Piazza Vittoria ou Santa Sofia, loin du bling et des flashs.
Anecdote : un vieux monsieur m’a offert un limoncello maison parce que je savais prononcer « buongiorno » sans accent marseillais.
Marina Piccola & plages
Le spot bikini/farniente par excellence avec vue directe sur les Faraglioni. Deux plages gratuites (Marina di Mulo & Pennauro), locations transats pas données. Meilleure lumière ? Fin d’après-midi jusqu’au sunset – mais devine quoi ? Les locaux squattent déjà toutes les places cools…
Explorer le cœur de Capri Town sans se faire marcher dessus
C’est la scène d’ouverture du « Capri Show » : foule dense, boutiques flashy, touristes en mode Fast & Furious. Franchement ? Naviguer ici demande un vrai skill, genre Mario Kart IRL.
Flâner sur la Piazzetta (Piazza Umberto I) et Via Camerelle
La Piazzetta déborde dès l’aube comme une rame de métro à Châtelet. Si t’as soif de Dolce Vita (et d’expresso à 7€), vise le Grand Hotel Quisisana pour l’aperitivo, mais booke tôt ou accepte la jungle des files d’attente !
Via Camerelle ? C’est le défilé permanent de Gucci, Prada, D&G… et Carthusia si tu veux sentir autre chose que la transpiration collective. Astuce anti-croisiéristes : viens AVANT 10h ou après 18h. Sinon, c’est bouchons de sacs à main Hermès jusqu’à l’asphyxie.
Selfie panoramique aux Jardins d’Auguste
Le spot Instagrammable par excellence avec les Faraglioni en arrière-plan et zéro filtre nécessaire. Ouverture : 9h-19h30 (avril-octobre), tarif symbolique (1,50 € adulte / gratos pour les -12 ans). Pro-tip : fonce à l’ouverture ou vers 18h30 pour éviter le photo-bombing généralisé et profiter d’une lumière deluxe. Oui mais non… à midi : c’est full selfie-sticks et chaleur façon micro-ondes.
Descendre la sinueuse Via Krupp comme un vieux film de Fellini
Bonne nouvelle : Via Krupp est à nouveau accessible après presque une décennie de fermeture. Attention, horaires variables entre avril et juin (parfois fermée sans prévenir). Ce serpent minéral relie les Jardins d’Auguste à Marina Piccola – mais franchement, l’accès saute dès qu’un caillou tombe.
Plan B efficace : le sentier Pizzolungo contourne la foule et offre des vues qui réconcilient même les plus cyniques avec Capri.
Prendre de la hauteur à Anacapri (et reprendre son souffle)
Télésiège vintage vers le Mont Solaro : mode d’emploi
Le télésiège Monte Solaro, c’est l’antithèse du funiculaire style boîte à sardines. Depuis Piazza Vittoria à Anacapri, embarque direct pour 12 minutes de suspense aérien (oui : c’est solo par siège, ambiance introspection garantie). Billets ? 12€ aller-retour, 9€ l’aller simple – et franchement : le retour à pied, c’est réservé aux fans hardcore de mollets en feu. Horaires : avril-octobre 9h15-17h00, hors-saison en mode restreint dès 9h30.
Astuce : prévois un gilet coupe-vent même en été, car la brise au sommet peut être fraîche. Vue totale sur les Faraglioni ET le Vésuve – mais oublie ton drone : test perso, c’est niet (contrôles + regards façon FBI local). Selfie only…

Villa San Michele & Maison Rouge : culture avec vue
Deux univers qui se clashent sévère. Villa San Michele : rêvée par Axel Munthe (médecin-écrivain suédois excentrique), perchée sur les ruines d’une chapelle médiévale. Architecture lumineuse type "temple grec hypsterisé", jardin panoramique avec sphinx qui mate le golfe de Naples – et collection éclectique (statues romaines/égyptiennes, mosaïques WTF…). Anecdote pop : la villa apparaît dans un vieux James Bond non-officiel…
Maison Rouge (Casa Rossa) : façade rouge sang façon Instagram avant l’heure, collection orientée ethnographie napolitaine et art capriote XIXe. Le bonus ? Un billet combiné existe parfois pour éviter de doubler la file. Si tu dois en pick one pour le point de vue, San Michele écrase tout – mais Maison Rouge régale côté kitsch.
Sentiero dei Fortini : la rando méconnue côté ouest
Ici fini les foules TikTok-ready. Le Sentiero dei Fortini, c’est LA rando sauvage qui relie Grotta Azzurra à Punta Carena Lighthouse via les anciens forts Bourbon – compte minimum 3 heures si t’es du genre contemplatif/explorateur. Parcours côtier truffé de criques secrètes et d’escaliers dignes des pires stages HIIT.
Tips :
- Ramène flotte + snacks (zéro shop/zero fontaine sur la route)
- Masque/tuba optionnel mais validé : spot snorkelling planqué entre Mesola et Orrico
C'est l'un des rares moments où Capri te donne envie de prolonger ton séjour après le dernier ferry.
Merveilles marines : grottes, criques et tour des Faraglioni en bateau
C'est ici que Capri dévoile ses plus beaux atouts marins, mais aussi ses défis logistiques. Spoiler alert: l’eau turquoise ne fait pas passer la pilule du tarif VIP, mais franchement, s’il faut cramer sa paye pour un moment #mythisland, c’est ici.
Grotta Azzurra : éviter l’arnaque
Ici, le mot d’ordre c’est timing militaire. Arrive entre 8h00 et 9h00 (et non après ton cappuccino : #fail assuré), tu croiseras déjà quelques barques dans la queue… mais rien à voir avec la nasse de 11h. Compte 24€ par personne (bateau + entrée) minimum – et si le rameur demande son « extra » discret (genre 5€), c’est le folklore local. Temps sur place : 5 minutes chrono dans la lumière bleue, car on te vire aussi sec que sur Tinder. À noter : même en arrivant tôt, il y a souvent une file d'attente (compte au moins 4 bateaux devant toi à 8h30 selon les retours d'expérience).
Grotta Verde et baignade fluo
Bienvenue dans une version verte du Blue Lagoon mais gratuite… si tu bookes un tour privé ou si t’as un pote skipper. Ici tu nages tranquille – grande entrée, eau vert fluo grâce à la lumière qui tape oblique, zéro embouteillage de touristes casqués comme à la Grotte Bleue. Sécurité ? RAS pour bons nageurs, sinon reste à proximité du bateau parce que la houle peut surprendre – c’est pas une piscine municipale non plus.
Tour complet des Faraglioni en gozzo
L’expérience iconique : privatiser un gozzo, ce petit bateau typique qui frime sur Instagram. Le prix ? Prends large : 140 à 200 € de l’heure (Marina Grande étant LA place pour négocier au culot). Oui : c’est cher, oui tu peux tenter le rabais si t’es hors saison ou prêt à partager avec d’autres naufragés du portefeuille vide. Bonus caprese : passage sous l’arche des Faraglioni au ras de l’eau Tyrrhénienne pour photos mythos — mais attention au timing soleil/courant sinon ta vidéo sera coupée par les remous et les jurons du skipper.
Pause bronzette à Marina Piccola
Plages publiques ? Deux options minus (Marina di Mulo & Pennauro), ambiance galets/rochers version massage lombaires naturel – spots vite squattés par les locaux dès midi (astuce : débarque avant 10h). Clubs privés façon La Canzone del Mare ou Fontelina ? Transat payé prix fort mais douche chaude et spritz inclus ; réserve ou pleure. Pro-tip radin : pique-nique maison en mode picnic chic sur les rochers labellisés "vue Faraglioni", et plongeon improvisé entre deux yachts-taxis.
Le mythe de la plage secrète désertée n'existe pas ici : prépare-toi à une compétition acharnée pour un espace sur les rochers.
Capri pratique : transports, durée de séjour, budget & timing
Bienvenue dans la matrice logistique caprese. Attention : une mauvaise organisation peut transformer ton séjour à Capri en véritable casse-tête.
Arriver depuis Naples ou Sorrente : ferry, hydroglisseur, billets malins
Trajet | Durée | Prix moyen AR | Avantage | Inconvénient |
---|---|---|---|---|
Ferry classique | 60-80min | ~55€ | Stable même par météo moyenne | Lent, ambiance cantine + retards |
Hydroglisseur (SNAV, etc) | 50min | ~75€ | Rapide, départs fréquents | Sensible aux annulations météo |
Sorrente - Capri | 25-45min | ~45€ | Plus rapide, moins bondé | Moins de choix horaires |
Tips:
- Book en ligne pour éviter le guichet old-school (et les queues surréalistes à Molo Beverello).
- Toujours checker la météo Campanie: la mer capricieuse annule tout sans prévenir…
Bouger sur l’île : bus local, funiculaire, taxi… ou tes mollets
- Bus ATC : 2,40 € le ticket simple / 7,20 € le pass journée. Micro-bus blindés, parfois plus ambiance ring de MMA que transport public.
- Funiculaire (Marina Grande ⇆ Piazzetta) : 2,20 €. Cinq minutes chrono quand il roule… Files d’attente stratosphériques vers 16h !
- Taxis décapotables : à partir de 17 € (4 pers.), négocie avant. Oui mais non : ce n’est pas Uber…
- Tes jambes : priceless… mais prévois le double du temps Google Maps.
Combien de jours passer ? Itinéraires express vs chill
- 1 jour express: Arrivée matinale ➡️ funiculaire ➡️ Jardins d’Auguste & Via Krupp ➡️ snack panino en marchant ➡️ bateau Faraglioni/Grotta Azzurra ➡️ express Piazzetta/Camerelle ➡️ retour ferry. Spoiler alert : cardio + frustration garantie.
- 2 jours cool: Jour 1 = Capri Town & balades / Jour 2 = Anacapri (Mont Solaro + musées), rando Fortini ou sunset Punta Carena; pauses plages et vrais restos inclus. Franchement ? Le vrai Capri se mérite sur deux jours minimum (et encore…)
Budget réaliste : ce qui coûte (vraiment) cher et comment hacker les prix
Transport A/R : Napoli-Capri ~55/75€. Sur place : bus/tickets ~15€/jour si tu abuses. Bouffe ? Snack pizza debout >5€, resto correct >30€. Visites/sites ? Entre 10 et… infini/payer juste pour voir la mer (#groslol). Gros poste bonus: bateau privé (~200€/h).
Astuce travel hacking :
- Prends les billets combo transports+sites quand dispo.
- Vise avril-mai/septembre pour éviter le full-price saison.
- Ramène snacks/sandwiches maison (oui c’est cheap – mais ton banquier dira merci).
Où dormir et manger sans vendre un rein
Quartiers & gammes d’hébergements : Capri Town, Anacapri, Marina Grande
Capri Town est la zone la plus luxueuse, avec des hôtels design offrant des vues spectaculaires sur le Golfe, mais à des tarifs très élevés. Pour une immersion dans le vrai Capri (et pas seulement un décor Instagram), visez plutôt Anacapri : B&B familiaux, quelques hostels discrets (si, ça existe encore !), ruelles calmes loin du bling. Le bon hack ? Loger en guesthouse chez l’habitant ou dans une pension old school sur les hauteurs pour diviser la note par deux. Marina Grande, plus pratique pour les départs matinaux, affiche surtout des hôtels moyens. Franchement : mieux vaut galérer en bus que claquer son budget nuit dans un palace mal insonorisé.
Trattorie, street-food et gelato gagnants
Pas envie de vendre ta montre pour dîner ? Deux options : la pizza caprese chez Verginiello ou Buca di Bacco (score rapport qualité/prix validé par tous les backpackers et grands-mères locales). Panini au citron dégotés aux kiosques de Marina Grande – combo acidulé + vue ferry inclus. Ravioli capresi façon street-food à picorer sur le port, gelato artisanal dans les petites ruelles d’Anacapri.
👍👍👍 pour Da Gelsomina (belle terrasse à prix humain côté Anacapri), 😐 pour les snacks hors de prix autour de la Piazzetta (expérience « pain rassis au tarif or » garantie).
Limoncello, ravioli capresi & autres spécialités à tester
Pour le limoncello artisanal made in Capri : vise les boutiques Limoncello di Capri (Via Roma ou Via San Michele à Anacapri). Bonne surprise, beaucoup proposent dégustation gratos… mais attention au piège souvenirs hors de prix une fois groggy par l’alcool citronné. Autres spécialités à ne pas louper : ravioli capresi version pasta fresca et torta caprese (gâteau amande/choco, gluten-free avant l’heure). Oui mais non… aux bouteilles attrape-touristes vendues sur le port – vise direct les petits shops artisanaux pour ne pas finir avec du jus de citron trafiqué dans ton bagage cabine.
Capri hors-radar : expériences insolites à raconter sur Insta
Parce qu’il reste encore des coins à Capri où personne ne vend des chapeaux à paillettes, voici la shortlist du Capri qui sort du moule, booste ton feed… et offre une dose de vrai.
Shooting sunset au phare de Punta Carena
Envie d’un sunset sans TikTokers en goguette ? Cap sur le faro di Punta Carena (phare historique de 1866, fun fact : deuxième plus haut d’Italie). On y arrive tranquille : bus local depuis Anacapri jusqu’au terminus "Faro", puis descente à pied (cinq minutes) direction l’horizon. Dès 18h, c’est la dolce vita version locale : familles sur les rochers, bières tièdes, cornets de calamars frits à grignoter au snack-bar "Lido". La mer file jusqu’à la Sicile… et toi tu checkes même plus Instagram Story, t’es busy IRL.

Baignade secrète aux piscinelle naturali de Gradola
Spoiler alert: si tu veux te sentir Robinson mais avec réseau 4G, vise Gradola côté Anacapri. Itinéraire easy : bus Blue Grotto/"Grotta Azzurra", stop "Gradola", marche 200 mètres puis descente par escalier béton/métal. Pas vraiment une plage : c’est le spot cliff-diving/masque-tuba où même les locaux hésitent à avouer l’adresse. Eau profonde direct, chaussons obligatoires si tu tiens à tes pieds (rochers tranchants !). Spot « zero touristes » assuré hors saison (et baignade interdite si mer agitée – ici Capri ne rigole pas avec la sécurité).

Atelier sandales sur-mesure & parfums Carthusia
Envie de claquer le budget souvenir dans du vrai ? Test perso validé : passe chez Canfora ou autre atelier artisanal Via Camerelle pour te faire ta sandale custom genre Jackie O en 30-45 min (prix dès 80€, mais qualité XXL – réservation inutile sauf août). Pour sniffer Capri façon old money, pousse jusqu’à une boutique Carthusia (Via Matteotti) : visite libre du labo-perfumerie, test olfactif gratuit (attention au piège du flacon collector >90€). Franchement ? Plus stylé que n’importe quel magnet made in China.
Capri by night après le dernier ferry
Après 18h, Capri retrouve son calme et son authenticité, loin de l'agitation touristique. Ambiance ultra-calme sur la Piazzetta : serveurs relax qui te tutoient enfin, bars chics ouverts tard (mais pas non plus Ibiza…). Sécurité max pour rentrer en mode solo ou duo – juste check bien l’heure du premier ferry matin si t’as avion derrière (spoiler alert: zéro Uber/Ferry bonus après 22h15 !). Anecdote : croisé une fois un maire local qui m’a offert un limoncello « hors commerce » histoire de prouver que Capri c’est aussi ça – la vraie vie après les selfies.
Pièges à éviter : le reality-check avant de réserver
Franchement ? Capri, c’est l’île qui te fait rêver… puis t’éduque à coups de galères XXL. Spoiler alert: si t’aimes pas les mauvaises surprises, lis bien cette section (et prépare un Plan B sur chaque point).
Files d’attente XXL de la Grotta Azzurra : plan B impératif
Impossible d’avoir un chiffre officiel — mais honnêtement, la queue pour la Grotta Azzurra dépasse souvent l’heure en pleine saison (jusqu’à 2h en juillet/août). Et tout ça pour… 5 minutes chrono à l’intérieur avant d’être dégagé sans ménagement. Oui mais non…
Le hack local : saute la file et vise la Grotta Verde plutôt que bleue : zéro embouteillage, eau fluo, baignade libre si tu bookes un tour privé ou une mini-croisière autour de l’île. Encore mieux : embarque pour un tour complet en gozzo dès le matin, tu verras TOUT sans jouer au zombie sur le quai.
Suppléments bagages et faux taxis au port (Marina Grande)
Les arnaques bagages et taxis, c’est LE sport local à Marina Grande. Officiel : les porteurs pros sont gérés par la coopérative locale (prix ok autour de 12€/colis hôtel-Piazzetta) — tout ce qui dépasse ça = suspect. Des taxis non-licenciés rôdent avec badges photocopiés façon Photoshop…
Tarif taxi officiel centre-ville : minimum 20€ (de Marina Grande à Capri Town), supplément bagage parfois inclus mais toujours à clarifier AVANT de monter. Ne règle JAMAIS en cash sans reçu — sinon tu finances direct l’afterwork du faux chauffeur.
Météo capricieuse : ferries annulés, mode survivor activé
La mer Tyrrhénienne ne rigole pas avec le vent : annulations de ferries fréquentes dès force 5 Beaufort. Application météo marine ultra-précise obligatoire (Windy ou MarineTraffic). Pré-réserve toujours un hôtel annulable sur Naples ou Sorrente au cas où tu restes coincé côté continent – franchement, dormir dehors parce que tu croyais aux horaires "garantis", c’est NON.
Oui mais non… le drone au Mont Solaro
Oui : tout le monde rêve du plan drone ultime sur Capri. Non : c’est totalement interdit au Mont Solaro ET sur toute l’île (zone protégée). Testé-personnellement-pas-approuvé : risque d’amende jusqu’à 500€ + confiscation joujou direct par les flics locaux (qui n’ont aucun sens de l’humour là-dessus). Bref : selfie only, ou investis dans une perche à selfie turbo.
Capri, la carte postale qui se mérite
Capri peut être coûteuse et parfois frustrante avec ses files d'attente et ses prix élevés. Mais franchement ? Si tu prépares avec deux-trois hacks (horaires malins, plan B météo, guesthouse planquée), Capri te file un shoot de Méditerranée que même ton banquier ne pourra pas t’enlever. Oui mais non… tu ne reviendras pas pour le prix; tu reviendras parce que chaque galère donne envie de recommencer – meilleur signe d’un voyage qui claque, non ?
« Capri is the new iPhone : overpriced, capricieux, mais impossible à lâcher. »
Avis perso : malgré mon compte en banque en PLS, je reviendrai. Et toi aussi (avoue).