La ville est un trésor d’histoire, de patrimoine et de culture. Elle est aussi un modèle d’initiatives pour (re)connecter avec ses habitants et visiteurs. On te raconte tout ça dans notre guide complet : - Top 10 des incontournables
- Itinéraires 1 et 2 jours
- Version insolite et family-friendly
- Bons plans pratiques. Avec nos adresses et spots testés sur place. Le tout à 1h de Paris.
Le résumé express : que voir à Chartres en un clin d’œil 🔎
Le trio gagnant (Cathédrale, centre-ville médiéval, Chartres en Lumières)
- Cathédrale Notre-Dame : Classée UNESCO, elle t’en colle plein la rétine avec ses vitraux bleu-Instagram (ou plutôt "bleu de Chartres" pour les vrais) et son labyrinthe chelou gravé au sol. La crypte impressionne et émerveille même les visiteurs les moins passionnés par les églises.
- Centre médiéval : Ambiance ruelles pavées qui sentent la galette-saucisse et les maisons à colombages tellement penchées qu’on se croirait sur un vieux décor de Tim Burton. Mention spéciale aux coins Saint-Pierre & Saint-Aignan – photogénique même si tu rates toujours tes selfies.
- Chartres en Lumières : Mapping vidéo qui allume toute la ville de mars à janvier. Oui, c’est gratuit et non, tu ne seras pas tout seul devant (faut pas rêver). C’est comme Netflix mais IRL et sans abonnement.
En quelques mots, Le combo cathédrale-gothique / dédale médiéval / festival de lumière fait tourner la tête plus vite qu’un expresso italien avalé trop vite.
Mon top-pick perso si tu n’as que 2 heures
Si tu es pressé, commence par le parvis de la cathédrale au lever du soleil (9h maximum), descends la rue des Changes, admire quelques façades artistiques, puis installe-toi au Café Bleu ou chez Serpente pour profiter d'une terrasse avec une vue imprenable sur la cathédrale. Et parce que le cliché local c’est sacré : stop obligé chez Gourmandises de Chartres pour croquer ton Mentchikoff maison face à la vieille ville.

Honnêtement, C’est l’apéritif… La suite va te faire oublier Paris-Plages ET les bus open-tour.
Top 10 des incontournables à Chartres à ne pas zapper
1. Cathédrale Notre-Dame : vitraux, crypte et labyrinthe

La star locale, c’est elle — la cathédrale qui ne fait pas juste « grand-mère UNESCO », mais te scotche avec ses vitraux du XIIIe (coucou le Voile de la Vierge). Ici, le « bleu de Chartres » n’est pas un filtre Instagram : c’est carrément un brevet visuel qui rend jaloux tous les autres monuments gothiques (oui, même toi, Notre-Dame de Paris).
« Le bleu de Chartres, c’est Instagram avant l’heure. »
- Les initiés foncent repérer la "Belle Verrière", LE panneau ou Marie trône façon reine-mère intersidérale.
- La crypte ? Plus grande que ta coloc’ Airbnb : fresques médiévales, recoins chelous…
- Le labyrinthe au sol ? 261 mètres d’introspection pour marcher en rond sans passer pour bizarre (coup de cœur des minimalistes du dimanche).
Oui mais non… Si t’arrives avec l’idée d’être seul : la file d’attente du week-end est une masterclass en patience. Conseil pratique : privilégie une visite avant 9h30.
2. Centre International du Vitrail : immersion DIY
Le spot arty expérimental ! Ici, t’enfiles blouse et lunettes (très swag) pour tester le vitrail façon "je fais tout moi-même". Ateliers adultes d’initiation chaque semaine avec maître-verrier (aucun skill requis sauf tes dix doigts, même tremblants).
- Matériel fourni (verre & plomb – on n’est pas chez Action)
- Durée : environ 3h pour survivre à ton premier chef-d’œuvre
- Prix indicatif : autour de 65€
Conseil : prends le temps de flâner dans les expositions pour t'inspirer ou découvrir des œuvres moins classiques.
3. Musée des Beaux-Arts & jardins de l’Évêché
Pause culturelle ET chlorophylle dans l’ancien palais épiscopal collé à la cathédrale. Tu passes d’une collection médiévale à l’art contemporain sans te casser une jambe sur les pavés.
- Petit plaisir bonus : la statue décalée de Charles le Chauve dans les jardins — impossible de ne pas poser devant comme un influenceur perdu.
- Une pause dans les jardins est idéale entre deux expositions.
- Note expérience visiteurs : 4.5 ⭐️, assez rare pour un petit musée provincial (et franchement mérité).
4. Maison Picassiette : expérience totalement WTF !

Raymond Isidore alias « Picassiette » n’était ni Picasso ni assiette – juste un type qui a redécoré sa baraque et son jardin avec des millions d’éclats colorés trouvés ici et là (bouteilles cassées, vieilles faïences). L’art brut puissance mille !
- Mosaïques partout, même sur la machine à coudre – effet visuel garanti.
- Un lieu parfait pour des photos uniques et des discussions intrigantes sur l'origine de cette œuvre.
Anecdote : Isidore était gardien de cimetière avant ses exploits mosaïque. On comprend mieux le sens du mot "décalage"…
5. Chartres en Lumières : version néon XXL (mars-janvier)
Du mapping vidéo façon rave artistique tous les soirs de mars à janvier… gratos ! Les façades historiques prennent cher niveau pixels et wow-factor. Astuce : télécharge l'application officielle pour repérer les meilleures séquences et privilégie le point de vue depuis le quai de l’Eure pour éviter la foule place Billard.
6. Château de Maintenon & jardins signés Le Nôtre (20 min)
Château + aqueduc inachevé = combo royal chelou qui mérite grave le détour. Fait intéressant : Louis XIV y venait discrètement pour retrouver Madame de Maintenon. et Andre Le Nôtre y a dessiné des jardins tellement géométriques qu’on s’y perd exprès pour fuir Paris.
Aperçu insolite : L’aqueduc géant jamais fini donne un côté post-apocalyptique très Netflix coréen… mais classe !
7. Balade sur les bords de l’Eure : moulins & canards zen
Le GR® Vallée de l’Eure longe moulins anciens, lavoirs vintage et coins quasi secrets parfaits pour observer canards bouddhistes ou louer une barque si t’as envie d’imiter Bridget Jones version Beauce.
Conseil : évite les chaussures blanches pour cette balade, à moins d'apprécier les traces vertes.
8. Quartier historique : maisons à colombages & ruelles photo-friendly
Le quartier Saint-Pierre est un véritable festival architectural rétro et charmant. Rue du Cheval Blanc, place Billard ou Maison du Saumon sont certifiées instagrammables – même si tu rates tes cadrages trois fois sur quatre (#teamgauche). Anecdote perso : j’y ai croisé un chat noir sur un mur en torchis… ambiance Harry Potter garantie sans supplément.
9. La Véloscénie : tronçon Chartres–Illiers-Combray à vélo
Envie slow-travel ? Loue direct ton vélo à la gare et file vers Illiers-Combray via petites routes Proustiennes. Paysages ouverts du Perche = no stress zone, que tu sois cyclo-baroudeur ou juste là pour poster #cyclinglife.
- Checklist express:
- Casque stylé obligatoire
- Gourde isotherme remplie (pas d’eau gazeuse… j’ai testé, j’ai fui)
- Kit rustine planqué au fond du sac parce qu’ici : tu répares ou tu rentres à pied !
10. Pause zen au parc André Gagnon
dans ce grand parc ouvert tout près de la gare tu peux squatter la pelouse version nappe-pique-nique ou choper direct ta sieste sous les bambous XXL et tester l’air local purement beauceron entre deux jeux enfants ou tentatives d’accrobranche foirées par excès d’optimisme météo…
Mon coup de cœur chill-out : lecture molle en hamac improvisé avec vue sur roseraie old-school – personne ne juge ici tant que tu ne cries pas « Oh regarde une taupe ! » trop fort.
Itinéraire « Chartres en 1 jour » : plan d’attaque sans FOMO
Matin – Cathédrale dès l’ouverture + café avec vue
Team insomniaque ou juste anti-foule ? Le réveil sonne (trop) tôt mais c’est le game : débarque dès 8h30 à la cathédrale (oui, c’est ouvert, vérifié x fois), flèche sud encore dans la brume — ambiance gothic startup. Laisse les cars de retraités faire la sieste, tu fais la queue devant… personne.
Direction ensuite Place de la Poissonnerie pour choper un vrai café local (pas un jus douteux façon autoroute — ici, le torréfacteur fait du grain maison et ça se sent). Installe-toi côté terrasse : panorama direct sur la flèche sud, pigeons compris. Anecdote ? La serveuse m’a demandé si je venais dessiner la cathédrale… alors que je checkais juste Insta. Oui, j’ai honte.

Midi – Street-food chartraine & vitrail time
À noter : le Mentchikoff est uniquement disponible en chocolaterie. Pour le dej’, vise beaucoup plus local : le food-truck La Roulotte du Terroir dégaine une revisite punchy de la Poule au Pot d’Henri IV (oui, en barquette, c’est possible et ça tabasse). Pas d’adresse fixe : check l’emplacement du jour sur Insta.
Pause digestive geek/arty : file direct au Centre International du Vitrail. Ici, même si t’as deux mains gauches tu peux jouer à l’apprenti-verrier ou juste t’inspirer des expos temporaires. #TeamPasManuelSoutenu

Après-midi – Musée & bords d’Eure
13h55 chrono : tu fonces au Musée des Beaux-Arts (proximité cathédrale = pas besoin de GPS ni mollets d’acier). Entrée souvent gratos, collection old-school ET surprises contemporaines cachées dans les escaliers. Ferme l’œil sur les horaires : ouverture typique mardi-dimanche après-midi (toujours vérifier avant de se pointer comme un touriste random).
Ensuite ? Débranche tout et pars te perdre sur les bords de l’Eure entre moulins, canards zen et promeneurs vieux-cool.

Soir – Chartres en Lumières & resto typique
Spot ultime pour finir : dès que la nuit tombe (vers 21h45 grosso modo au cœur du festoche), laisse-toi happer par Chartres en Lumières — version néon XXL des monuments historiques jusqu’à minuit en haute saison (avril à janvier).
Assiette obligatoire chez Le Molière, resto beauceron old-school où tu peux enfin dire « j’ai mangé local » sans mentir à tes followers. La blanquette y tabasse plus que dans certains bistrots parisiens.

Week-end à Chartres : programme 48 h chrono
Spoiler : aucun « t’as vu la cathédrale et c’est tout » accepté ici. Tu veux du classique, du chelou, du plan anti-gadins météo ? On part sur un week-end qui respire l’efficacité (et les pavés).
Jour 1 : Les Classiques, mais en version upgrade
- 8h30 : Début d’expérience à la cathédrale Notre-Dame avant même que les cars scolaires débarquent. Oui, c’est open tôt (vérifie la veille, on n’est jamais à l’abri d’un baptême surprise).
- 10h30 : Plonge dans le centre-ville médiéval. Rues pavées, maisons en vrac façon décor de film Tim Burton, pause photo obligatoire place Saint-Pierre. Cliché assuré pour ta mère ET ton Insta.
- 12h : Café/terrasse avec vue cathédrale ou déj street-food sur le pouce (la Poule au Pot revisité fait toujours son effet auprès des foodies fatigués).
- 14h : IMMERSION arty au Centre International du Vitrail — pas besoin d’être manuel, juste d’avoir deux yeux et trois neurones curieux.
- 16h : Jardinage passif au parc André Gagnon ou balade/sans but réel aux bords de l’Eure. Vieille ville + moulins + canards = combo anti-burnout validé par tous ceux qui ont déjà raté leur train retour.
- 21h45 : Chartres en Lumières. Mapping vidéo sur fond gothique (le seul endroit où tu peux dire que tu fais une rave… devant une église).

Jour 2 : Soleil ? Pluie ? Chartres s’adapte mieux que ton appli météo
Option 1 — Grand soleil : Maison Picassiette
- L’art outsider made in Beauce ! Mosaïques folles dans un micro-jardin surréaliste. Ouvert avril-octobre, fermé mardi/dimanche matin.
- ⏱️ Durée : 1h top chrono si tu likes les photos rapides; jusqu’à 2h si tu veux comprendre pourquoi Isidore a collé des bols sur ses murs.
- 💸 Tarif plein ~7€, enfants/gratuit sous conditions.
- 🚶♂️ 2 km du centre (30 min à pied / bus possible)

Option 2 — Temps couvert-gros nuages Netflix : Château de Maintenon
- Décalage royal garanti avec le château + aqueduc inachevé à 20 min de train/voiture. Jardins Le Nôtre pour jouer au fan de Versailles sans la foule, et love story Louis XIV vs Madame Maintenon pour draguer intellectuellement au goûter.
- ⏱️ Durée recommandée : 2 à 3h (mini), plus si tu tombes amoureux(se) du parc.
- 💸 Entrée château ~9€, réduit possible; jardins gratuits hors saison florale.
- 🚗 À environ 18 km – train direct ou voiture (parking facile)

Option 3 — Pluie-météo complètement moisie : L’Odyssée
- Plus grand lagon-piscine indoor d’Europe, toboggans géants, bassin à vagues & zone détente XXL. Le plan anti-déprime par excellence quand Chartres décide qu’il pleuvra toute la journée (oui c’est fréquent!).
- ⏱️ Durée : De 2h à « je sors quand mes doigts sont ridés »
- 💸 Entrée adulte variable (~7 à 17€ selon zones/access), gratuit
Pas d’excuse pour zoner sous ta couette : Chartres coche toutes les cases city-trip efficace sans se prendre au sérieux.
Chartres version insolite et family-friendly
Oublie la chasse aux œufs dans le jardin public et monte direct le niveau : Chartres, côté fun et weird, c’est un patchwork de plans qui font lever les sourcils aux mômes ET aux adultes mal lunés.
Plouf à L’Odyssée : lagon XXL, toboggan géant & patinoire congelée

Bienvenue dans LE complexe aquatique dont même les Parisiens bobo rêvent la nuit : L’Odyssée. On parle du plus gros centre de France (ouais, 3500 m² de flotte 💦)avec :
- Lagon de 50 m, ambiance eau turquoise version « je vis dans une pub Evian ».
- Toboggan animé (spoiler : il te fait crier à chaque virage… sauf si t’es déjà mort dedans).
- Piscine à vagues pour se croire à Biarritz mais sans les surfeurs musclés – et clim’ garantie.
- Patinoire accolée pour glisser façon Reine des Neiges entre deux longueurs, challenge ridicule inclus.
- Bonus geek : lockers connectés (oui, ton smartphone reste dry même si toi tu finis en mode éponge).
Astuce perso : vise les horaires creux sinon tu nages en mode sardine. Le site officiel balance tous les updates météo/pic d’affluence… c’est pas un détail.
Accrobranche & laser-game urbain : ado inside only

Forget la forêt chelou perdue au bout du monde : l’AccroCamp Chartres te plante ses tyroliennes, ponts de singe et parcours ninja direct au parc André-Gagnon ! Plus de 50 activités fun, 6 niveaux (de micro-aventurier dès 6 ans à ado casse-cou qui se prend pour Indiana Jones). Laser-game parfois dispo pour ceux qui veulent jouer à Call of Duty IRL sans casque VR.
- Adresse : parc André-Gagnon – plein centre donc zéro excuse feignasse.
- Réservation & horaires : Chartres Accrobranche
Visite guidée « Dodo dans la crypte » : trip mystère limite gothique

Oui, dormir dans la crypte existe vraiment (pas juste une légende urbaine lancée par un guide sous amphét’). La plus vaste de France ouvre parfois ses portes pour des visites nocturnes ultra-courues… où tu restes jusqu’au bout de la nuit entre colonnes millénaires et histoires flippantes. Mais attention : réservation minimum trois mois d’avance, sinon tu peux juste rêver devant la grille fermée comme tout le monde.
Escape game médiéval : team-building ou soirée trouille ?

Le délire médiéval, c’est pas que Game of Thrones… Plusieurs escape games cartonnent en centre-ville genre :
- Scénario « Trésor des Templiers » ou évasion de cachots moyenâgeux.
- 60 minutes chrono, chronos totalement stressants si t’as des amis compétiteurs (ou mauvais joueurs).
- Astuce du local : niveau décor et énigmes, ça tape bien plus haut que certains escape pétés testés à Paris !!
- Note frisson : 😱😱😱 sur 5 peurs fun (sauf si ta peur secrète c’est juste d’oublier le code du cadenas en sortant).
Que faire autour de Chartres : excursions à moins de 30 km
Château de Maintenon : arches surréalistes, love-story Louis XIV, photo-spot ultime

Ici, c’est le combo improbable : château « versaillais mini-format », jardins ultra-métrés signés Le Nôtre et aqueduc inachevé (merci Louis XIV d’avoir eu la flemme budget). Franchement ? Les arches géantes qui s’étirent dans le parc font baver tous les TikTokers photographes. Meilleur spot photo à la golden hour – effet « voyage dans le temps » direct.
- Entrée adulte 2024 : 8,50 € (moins de 18 ans : 4 €, jeunes/étudiants 4,50 €, visite guidée +1,50 € si t’as le mojo historien du dimanche)
- Accès facile depuis Chartres (20 min en train ou voiture) mais zéro food court sur place…
- Secret local : personne ne surveille si tu comptes les arches en selfie.
Villages et plaines de Beauce : blé, moulins & golden hour guaranteed
Oublie les clichés « désert agricole » – la Beauce, c’est Mad Max version moissonneuse-batteuse et villages vintage paumés où même Google Maps galère parfois. Ici on shoote le vrai :
Village | Distance de Chartres | Atout photo |
---|---|---|
Erceville | 28 km | Moulin à vent XXL |
Orgères-en-Beauce | 22 km | Champs à perte de vue |
Oinville-sous-Auneau | 25 km | Fermes fortifiées old-school |

Astuce : programme ton road-trip pile pour l’heure dorée. Les moulins s’allument en lumière naturelle, et les stories récoltent plus de likes qu’un filtre Paris.
Détour littéraire à Illiers-Combray : Proust power & madeleine mania
Un stop qui sent bon la nostalgie littéraire (et la madeleine, cliché assumé) : Illiers-Combray sort direct du cerveau-cauchemar de Proust. La maison dite « Tante Léonie », devenue musée Marcel Proust, te replonge dans l’enfance sucrée du roi des phrases interminables.
- Adresse culte : 4 rue du Docteur Proust.
- Selfie #madeleine devant la porte OBLIGATOIRE sous peine d’être excommunié par la fanbase proustienne.

Point bonus : expo temporaire ou atelier lecture parfois loufoque dans le jardin quand il fait beau.
Micro-road-trip vélo : Véloscénie entre Maintenon et Nogent-le-Rotrou – mode slow life activé

Le plan idéal pour tester tes mollets… ou ceux d’un vélo électrique flambant neuf (location possible dès la gare de Chartres, demande le shop Cycles Saint-Georges – ils connaissent). Direction Maintenon puis tout droit vers Nogent-le-Rotrou via itinéraires balisés façon Perche Netflix-ready : villages paumés, forêts cool et zéro stress cars-touristiques.
Pro tip : fais une pause pique-nique improvisée au bord d’un champ – tu comprendras enfin pourquoi certains fuient Paris sans se retourner.
Gastronomie chartraine : où manger, quoi goûter ?
Spécialités locales : le best-of sucré-salé
À Chartres, si tu manges pas un Mentchikoff maison (chocolat-noisette croquant/fondant, né d’un coup de génie franco-russe fin XIXe – comme quoi la diplomatie a du bon), t’as tout raté. Oui, c’est sucré, oui t’en reprends direct. Côté salé : la vraie Poule au Pot façon Henri IV, plat populaire qui fait plus « cocotte familiale » que gastro étoilé… mais quand c’est bien fait, ça sent l’histoire et la carotte en bouillon (merci Chartres d’encore respecter ce classique). Ajoute les macarons de Beauce (team pâte d’amande inside) et la nouvelle vague des bières locales brassées à 2 km du centre-ville – mention spéciale à la "Chartres Verte" qui matchera avec TOUT sauf ton train retour.
Mes restos testés : le classement subjectif assumé
- Gastro créatif : Le Georges (vue cathédrale, cuisine qui hésite entre top-chef & plaisir coupable ; prix pas cheap mais tu payes l’expérience ET le dressage snob)
- Bistronome canon : Les Feuillantines (ambiance chill et carte courte, produits locaux twistés sans chichis – et pas besoin de repasser ta chemise pour rentrer)
- Crêpe sur le pouce : La Picoterie (crêperie historique planquée rue des Changes ; combo galette-macaron direct sur nappe Vichy).
Anecdote fail : J’ai testé une "quiche Beauceronne vegan" au marché… goût polystyrène, texture Play-Doh. Par contre, mon crush total reste la limonade maison au Café Bleu : vue cathédrale + bulles = extase simple et zéro regret calorique.
Marchés & boutiques : souvenirs comestibles sans ruiner ton PEL
- Marché place Billard, samedi matin 7h-13h : ambiance old-school sous halles métalliques. Fromages de fermes voisines, boudin noir légendaire, fruits chelous introuvables ailleurs. Mission possible sous 10€ ? Mentchikoff en sachet individuel ou mini-pots de miel local.
- Pour les nerveux du shopping rapide : la boutique "Gourmandises de Chartres" balance macarons à emporter ET kits Mentchikoff format valise cabine.
Infos pratiques : budget, transports et tips d’initié
Venir depuis Paris : rapide ou roots ?
Tu veux débarquer à Chartres sans te ruiner ni te faire un remake de Mission Impossible ?
- Train Paris Montparnasse > Chartres : 1h tout rond quand tout va bien (spoiler : pas d’arrêt surprise en rase campagne, c’est déjà ça). Billets à partir de 14 à 22€ selon la marée humaine et l’heure. Bonus SNCF : tu peux booker en ligne même si t’as trois neurones réveillés après une nuit blanche.
- Covoit’ : le plan roots (et sociabilité forcée pour qui aime parler météo) autour de 15€ la place sur Blablacar. Compte plutôt 1h15 quand le périphérique veut bien collaborer.
Mon tips ? Train matin tôt = plus serein. Covoit' = plan B si tu veux des anecdotes cheloues ou risquer la playlist "hits des années 90".
Se déplacer sur place : navette électrique Filibus & appli mobile
Stop au cliché “tout se fait à pied mais j’ai mal aux mollets” : Chartres a activé le mode smart-city. La navette électrique gratuite « Relais des Portes » tourne autour du centre-ville de 6h30 à 23h30, lundi-samedi (hors jours fériés, faut pas rêver non plus). Quatre mini-bus girly/green avec arrêts stratégiques — tu zappes les sens interdits comme un local.
- Comment savoir où monter/descendre ? Installe l’appli Filibus (iOS/Android), géolocalisation en temps réel + horaires live. Oui, même ta grand-mère y arrive…
- Service aussi dispo à la demande dans les coins paumés style périphérie si t’as raté ton stop (appel/réservation facile via le site officiel).
Budget week-end : tableau express low-cost/comfy
Hébergement (2 nuits) | Resto x4 | Activités | Total | |
---|---|---|---|---|
Low-cost | 58€ x2 = 116€ (auberge, Airbnb ou hôtel fouineur) | 10€ x4 = 40€ (crêpe/picnic/street-food) | Pass musées + extras = 25€ | 181€ |
Comfy | 72€ x2 = 144€ (hôtel 3*) | 25€ x4 = 100€ (bistronome/café arty) | Expo/visite + Odyssée = 40€ | 284€ |
"Honnêtement, même en optant pour un séjour confortable, Chartres reste abordable comparé à Paris, avec de quoi s'offrir quelques douceurs locales comme les Mentchikoff."
Meilleure période & events annuels à ne PAS manquer
À noter : Chartres n'est pas une destination balnéaire, mais son climat reste agréable.
- Moyenne annuelle :
- Été soft & rapide (20–25°C max juillet/août), hivers froids genre "team écharpe obligatoire" (~1–5°C).
- Pluie souvent capricieuse, surtout automne-printemps — check le radar avant chaque balade !
- Événements qui changent tout :
- Chartres en Lumières (Mars-Janvier) : tous les soirs mapping gratos sur cathédrale et monuments – mieux qu’un écran plasma !
- Fête du Vitrail (mai-juin, tous les deux ans) : ateliers/rencontres/expos un peu partout ; bonus rencontres avec vrais artistes qui parlent technique ET canapés apéro.
- Divers festoches food/local/BD tout le reste de l’année… mais franchement c’est Lumières et Vitrail le vrai combo gagnant.
Prolonger l’aventure : cap sur nos autres city-guides ✈️
T’as cru que Chartres c’était l’ultime boss du week-end français ? Spoiler : la team city-trip n’a pas fini de t’ambiancer. Pour ceux qui rêvent d’un combo béton/océan ou dolce vita sans Ryanair delay, deux idées à tester (et planter, mais au moins tu pourras dire « j’y étais » avant tout le monde).
Escapade atlantique : Saint-Nazaire, street-art en bord de docks
Franchement, Saint-Nazaire, c’est le choc visuel du street-art XXL posé direct sur les bunkers de la ville-port (Oui, ici Banksy aurait fait la queue pour une fresque). Parcours mural urbain, œuvres camouflées dans les ruelles—ça claque plus qu’un filtre VHS. Et si t’as toujours rêvé de « vivre sous l’eau », le mythique sous-marin Espadon (authentique sub soviétique style Guerre Froide) se visite façon mission secrète… claustro s’abstenir !
Pro tip : oublie les plages blindées—ici c’est balade portuaire, skatepark bruyant et sunset industriel garanti.
Pour TOUT piquer (même les plans food chelou et la balade GR34), file voir le guide complet Saint-Nazaire.
Dolce vita italienne : Vérone sans filtre ni syndrome Juliette
Deux jours à Vérone ? C’est l’anti-Milan par excellence : arènes romaines géantes (opéra open-air même pour les non-mélomanes), ponts médiévaux pour selfie mélancolique et OUI, balcon de Juliette – version touriste assumé en train de zieuter d’autres touristes. Mais surprise : place delle Erbe ambiance Spritz/gelato all day long… et ruelles planquées où tu croises plus de scooters que d’amoureux transis. Oui mais non : impossible d’être déçu si tu kiffes marcher ET manger des pasta midi/soir. Buon viaggio… et ne jette pas ton chewing-gum sous le balcon (ils surveillent vraiment !)
Mot de la fin : spoiler, le bleu ça vous poursuivra
« Bleu que bleu, Chartres colle aux rétines – désolé Pantone. »
Voilà, tu croyais avoir vu juste une cathédrale ? Next time, garde les bus touristiques aux vitres embuées pour les autres et reviens flâner incognito – à pied, en deux-roues ou même en chaussettes si tu veux, personne ne check !
La triade arty (vitrail, ruelles bizarroïdes, illumination nocturne) mérite au moins un replay à 22h, version Chartres en Lumières. Franchement ? Même si t’as raté ton selfie devant la Belle Verrière ou que t’as zappé la blanquette locale… ici tout le monde revient. C’est le karma des city-trips réussis (ou des nostalgiques du bleu).