Capri souffre d'une réputation mitigée : tourisme de masse, tarifs exorbitants, et une ambiance parfois trop ostentatoire. Pourtant, cette île reste l'une des plus fascinantes de la Méditerranée. Nous avons décidé de montrer qu'il est possible de découvrir Capri en mode backpacker, même avec un budget limité. Et qu'elle révèle toute sa magie une fois les visiteurs d'un jour partis, généralement après 17 h. On t’a préparé le guide ultra-complet pour l’île la plus sublime, la plus incomprise — et la plus magique — de Méditerranée. Un guide complet avec des astuces pratiques pour bien préparer votre voyage et profiter pleinement de Capri.
Voyage à Capri 2025 : la checklist express pour décider si tu bookes (ou pas)
Vous pensez que Capri est réservé aux influenceurs et aux amateurs de luxe ostentatoire ? Bonne nouvelle : même les amateurs de randonnée et de simplicité peuvent trouver leur place ici, à condition d'être prêts à marcher.
Budget moyen par jour (spoiler : pas si pire)
Découvrir Capri en mode backpacker, c'est trouver un équilibre entre des repas simples et des moments inoubliables comme un coucher de soleil spectaculaire. Les vrais chiffres ?
- Backpacker fauché : dès 55-65 €/jour (dorm style auberge à 20 €, street-food à 10 €, mini-bus, zéro luxe mais crowd-free vibes après 17 h).
- B&B/guesthouse : table à 100-140 €/jour (chambrée correcte, cappuccino inclus, dîner simple, un Spritz si t’es joueur).
- Dolce-vita lover : prépare 250 €+ easy par nuit (hôtel fancy, resto panoramique qui fait payer la vue ET le wifi moisi).
En résumé, Capri peut rapidement faire grimper votre budget, mais elle en vaut la peine si vous êtes bien préparé.

Type d’hébergement | Prix bas (€) | Prix moyen | Bonus dolce-vita |
---|---|---|---|
Auberge | 20 | 25 | sac à dos crowd-free |
B&B/Guesthouse | 75 | 110 | vue citronnier local |
Hôtel 4-5★ | 220 | 400 | sunset + prosecco |
Meilleure période et météo instantanée
- Janvier-février : 10-14 °C / pluie & vent / mode fantôme total !
- Mars-avril : 13-18 °C / sec, fleurs partout / peu de monde — vibe locale.
- Mai-juin : 19-26 °C / soleil tout le temps / affluence modérée sauf week-end.
- Juillet-août : jusqu’à 31 °C / chaud moite / bondé ++ et files XXL partout !
- Septembre-octobre: 21-27 °C / mer chaude / touristes tardifs = plus cool.
- Novembre-décembre: chute à 14 °C / pluie fréquente / Capri « fermé », restaus hibernent.
Top 5 incontournables en une phrase chacun
La Grotte Bleue : allez-y tôt pour éviter la foule.
Les Faraglioni : un incontournable pour une photo mémorable.
Monte Solaro : prenez le télésiège pour une vue imprenable sur l'île.
Via Krupp et les Jardins d'Auguste : des panoramas spectaculaires entre nature et luxe.
Aperitivo sur la Piazzetta : un moment convivial pour observer la vie locale.
Durée idéale de séjour selon ton FOMO
Capri ne se visite pas à la hâte sans risquer de passer à côté de son charme unique.
-
24h Express
- Ferry dans la brume matinale, Grotte Bleue à la course, vrai cappuccino sur la Piazzetta et hop retour… migraine assurée !
-
48h Mix classique/secret
- Premier sunset au Belvedere Tragara ; matinée rando Pizzolungo « crowd-free » ; baignade cachée l’aprèm puis limoncello bien mérité.
-
72h Slow travel recommended
- Chill plage Marina Piccola ; pause yoga rooftop ; balade lunaire vers Monte Solaro au lever du soleil ; apéro qui finit trop tard — là t’as Capri inside.
Comment aller à Capri depuis la France puis Naples ?
Si vous êtes prêt à affronter les files d'attente, les applications de ferry capricieuses et les annonces peu claires, vous êtes prêt pour l'expérience de transport napolitaine.
Choisir son vol vers Naples : low-cost ou legacy ?
Depuis Paris-CDG, Orly, Lyon ou Lille, vous pouvez rejoindre Naples (NAP) avec des vols directs proposés par Air France, Ryanair, Transavia ou easyJet. Les prix 2025 oscillent entre 40-75 € l’aller-retour si tu bookes hors vacances scolaires. Astuce : Ryanair et easyJet se partagent le record du vol le moins cher trouvé à 51 € A/R. Attention : les bagages de plus de 8 kg peuvent entraîner des frais supplémentaires au comptoir. Air France garantit café dégueu inclus et siège un peu plus large – mais souvent 2 à 3x le prix.
Pour ta santé mentale ET ton portefeuille :
Les compagnies low-cost sont idéales pour les bagages légers, tandis que les compagnies traditionnelles offrent plus de confort et de fiabilité.
Navette aéroport → port : options + hacks anti-file d’attente
- Alibus : toutes les 15-20 min, direct aéroport ↔ port/Molo Beverello. Durée env. 35 min. Prix : ~5 €. Tickets dans le bus.
- Taxi officiel : forfait fixe 21 €, bagages inclus. Zéro stress si tu sors du vol en mode zombie.
- Bus local ANM : pas sexy mais c’est le vrai budget-hack (moins de 2 €, plus lent, rarement crowd-free).
Ferry, hydroglisseur ou taxi-boat : lequel, quand, combien ?
Type | Départ matin | Départ aprem | Durée | Prix A/R (€) |
---|---|---|---|---|
Ferry classique | ~7h00–9h30 | ~14h–17h | 80 min | 40–50 |
Hydroglisseur | ~8h–11h | ~15h–18h | 50–60min | 45–60 |
Taxi-boat priv' | Sur demande | Sur demande | <45min | Dès ~600 (!) |

Astuce : capturez une capture d'écran de votre QR code ou imprimez votre billet pour éviter les problèmes techniques au moment de l'embarquement.
Plan B si mer agitée : Sorrente ou Amalfi en relais
En cas d'annulation des ferries pour cause de mer agitée (ce qui arrive fréquemment), des alternatives sont disponibles. Sorrente reste quasiment toujours desservie – option bateau taxi/mini ferry possible même quand tout Naples est à sec. Côté Amalfi idem mais prévois que ça secoue ! Plus de tips dans notre Guide détaillé des incontournables.
Se déplacer sur l’île (bus, funiculaire, scooter/pieds)
- Bus
- Avantage : dessert tous les recoins ; billet unique ≈2 €.
- Inconvénient : microscopique & bondé en saison ; attente interminable après 22 h.
- Funiculaire
- Rapide (5 min port→Capri centre), ticket ≈2 €, rotation toutes les 15 min jusqu’à ≈22 h.
- MAIS fermé hiver & trop de monde l’été.
- Scooter
- Pour les wannabe locaux qui veulent doubler tout le monde ; location chère (>35 €/jour), routes étroites.
- À pieds
- Parfait pour rando sunset-vibes entre criques secrètes & sentier Pizzolungo. Prévois mollets en béton et bonnes shoes !
Quand partir à Capri ? Climat mois par mois & foules à esquiver
Printemps (mars-mai)
Capri sort doucement de l’hibernation – thermomètre entre 14 et 22 °C, fleurs par milliers et tarifs quasi-cool. L’île retrouve ses couleurs, les sentiers sentent encore la pluie, mais les foules ? À peine des locaux qui râlent sur l’ouverture tardive des gelaterie. Niveau budget, c’est la période la plus 'budget-friendly' sans te faire marcher dessus à chaque ruelle !
Été (juin-août)
Trigger warning : Capri devient le repaire de tout ce que l’Europe compte de bronzeurs urbains, influenceurs incognito et familles en mode Valise XXL. Les prix explosent (coucou hôtels en x3), la plage = transats collés et pour ta table en terrasse… t’oublies si tu bookes pas deux semaines avant. Mais bon, soleil au max, mer turquoise et nightlife qui rend insomniaque – t’es prévenu !
Automne (septembre-octobre)
Ceux qui ont raté leur été déboulent encore, mais la pression retombe vite après la mi-septembre. Eau toujours chaude pour les derniers bains, lumières dorées sur les Faraglioni – l’ambiance est crowd-free après 17 h. Prix en chute libre (presque), sauf pour les restos qui résistent jusqu’à octobre. Un vrai cheat code.
Hiver (novembre-février)
Capri sous le vent : pluie fréquente, températures autour de 10-14 °C – ambiance village fantôme sauf pendant les fêtes locales ou si t’es fan du silence total. Hotels fermés ou mode "je fais des travaux", tarifs bradés si t’en trouves un ouvert… Franchement ? Juste pour les ultra-curieux ou ceux qui veulent voir Capri rien que pour eux.
« À Capri, le vrai silence tombe quand les day-trippers quittent le quai. »
Événements/festivals à Capri en 2025
- Festival of Sant’Antonio : début juin — parade traditionnelle, feu d’artifice.
- Capri Hollywood International Film Festival : fin décembre–début janvier — cinéma mondial sur grand écran.
- Concerts sous les étoiles : juillet–août — classique/open-air dans des villas secrètes.
- Fête de San Costanzo : 14 mai — processions religieuses et street-food locale.
- Expos art contemporain : toute l’année, surtout printemps/été — galeries éphémères dans Capri & Anacapri.
Où dormir à Capri ? Quartiers & hôtels pour chaque budget
On ne va pas se mentir : à Capri, la chambre vue mer au prix d’un kebab-frites, c’est du niveau licorne. Mais entre le palace qui fait sauter ton plafond de carte et le petit B&B planqué (ou la débrouille sur le continent), il reste des vraies bonnes vibes — même pour les backpackers anti-bling.
Capri ville : luxe et nightlife qui s’affiche (sans complexe)
Si tu veux checker l’impressionnante parade de valises Rimowa autour de la Piazzetta (et claquer ton budget mensuel sur un mojito tiède), c’est ici que ça se passe. Capri town, c'est 100% dolce-vita version no-filter : tu dors là où la night ne meurt jamais et où chaque service est justifié par "l’histoire" ou "la vue". Pour les vrais joueurs, voilà une mini-sélection — frissons garantis au moment du checkout !
Hôtel | Prix € dès | Vibe soirée |
---|---|---|
Hotel Quisisana | 1150 | Jet-set old money, steps from Piazzetta |
Capri Tiberio Palace | 900 | Design rétro + cocktails rooftop |
Hotel La Minerva | 600 | Chic arty, ultra-central |
Pazziella Garden & Suites | 400 | Jardin secret relax 2min nightlife |
Oui, c’est cher – mais dormir ici = "je veux tout faire à pied/vivre la nuit caprese sans Uber ni regrets".
Anacapri : charme bucolique, sunset-vibes garanties
Si te lever avec vue Monte Solaro t’excite plus qu’un check-in Instagrammable, mise sur Anacapri. L’ambiance ici ? Locaux cools, ruelles sans embouteillage de perches à selfie, hôtels abordables vs le centre et des couchers de soleil dingo sur tout le golfe — crowd-free garanti. Adresse repère : Hotel Weber Ambassador côté Marina Piccola (navette plage). Pour les budgets serrés : petites pensions ou Airbnb discrets bien sous-cotés toute l’année.

Anecdote du matin : croiser trois chats et zéro bus avant huit heures… Franchement ? Ça vaut tous les brunchs branchés.
Marina Grande : pratique avant/juste après ton ferry très tôt (ou très tard)
- Pile en bas du funiculaire/face au port – tu gagnes facile 30 min le matin ;
- Arrivée/départ ferry = anti-stress si tu doubles ferry tôt ou si t’as raté le dernier bus de nuit ;
- Zone truffée d’hébergements debrouille/mini-hôtels type Hotel Gran Paradiso pour backpack semi-fauché ;
- Pratique avec enfants/sacs XXL (mais cadre bruyant en pleine saison) ;
- Spot parfait si ta priorité = dormir avant/après Naples sans prise de tête logistique.
Option continent : Sorrente/Amalfi pour portefeuille crispé
Tu veux Capri sans vendre ton rein gauche ? Sors du piège insulaire et vise Sorrente ou même Amalfi. Les deals y sont tellement plus doux que même les apps booking n’arrivent pas à planter ! Grand Hotel Aminta ou Eurostars Hotel Excelsior figurent dans les valeurs sûres prix/services. TGV/SNCF jusqu’à Naples puis Circumvesuviana jusqu’à Sorrente – tu gagnes en flexibilité ET en budget. Astuce ? Avec une nuit sur place, tu choppes le premier ferry du matin sans stress ni panique météo.
Réserver malin : timing & promos ultra-stratégiques 🔥
Checklist express pour éviter de te faire bananer :
- Checker promos hors fériés/weekends -> Meilleurs prix fin mai/début octobre.
- Utiliser cashback plateformes type EbuyClub/iGraal AVANT validation booking.
- Regarder annulation gratuite jusqu’à J-3 minimum (la météo tape parfois fort !).
- Comparer direct site hôtelier vs grosse plateforme internationale.
- Chasser offres fidélité (points accrus hors saison).
- Sauter sur package vol+hébergement si combo vols/ferry possible sur certains sites.
Itinéraires prêt-à-lâcher : Capri en 24 h, 48 h ou 72 h
On t’a déjà vendu Capri comme l’île où le temps s’étire façon pasta trop cuite ? Ici, chaque heure compte (et se monnaye au prix du Spritz). Pas de panique : voilà le vrai plan d’attaque crowd-free, testé avec des mollets qui grincent et un esprit backpacker jamais rassasié !
Express 24 h : Capri sur orbite, pas pour les cardio fragiles

Horaire | Lieu | Vibe & Tips |
---|---|---|
8h30 | Arrivée marina | Petit dej street-food direct quai |
9h | Giardini di Augusto | Insta-shot sur Faraglioni |
10h | Via Krupp/panoramas | Descente rapide (remonte à pied !) |
11h | Piazzetta + ruelles | Espresso serré, check-in local |
12h | Funiculaire/bus | Go Anacapri direct |
12h30 | Monte Solaro (chairlift) | Vue full Capri |
14h | Déj. sandwich/Arco Naturale | Spot crowd-free |
15h30 | Option Grotte Bleue (si file courte) / crique cachée | |
17h | Shopping ultra-rapide Via le Botteghe, limoncello | |
18h | Sunset Piazzetta/Belvedere Tragara | |
max 19h30 | Retour ferry. Sprint si retard… |
Alerte spoiler : prévoir plan B pluie/départ ferry foireux. Franchement ? Tu finiras rincé mais avec plus de dopamine que sur Insta.
Week-end FOMO-friendly : Capri en mode binge-watch IRL (48 h)
Checklist minute pour capter l’essentiel sans devenir un zombie :
- Boat tour sunrise (option snorkeling si pas en flux tendu)
- Rando Pizzolungo + pause selfie Belvedere Tragara
- La Grotte Bleue avant la foule (sauf si mer trop vénère)
- Aperitivo sunset rooftop Anacapri — crowd-free vibes only
- Villa Jovis pour jouer l’empereur fatigué/sérieux lézardeur
- Plage cachée côté Gradola ou spot Marina Piccola pour le bain post-canicule
- Last but not least : session sandales artisanales (oui c’est cliché… mais ça marche toujours)
Conseil d’ex-backpacker repenti : ne booke jamais deux restos à l’avance, tu vas forcément te planter sur les horaires ferry/bus/randos !
Slow travel vibes : Capri en trois jours — dolce farniente ET mollets béton

Ici on arrête la performance et on passe en mode chill suprême. Trois jours = le vrai luxe : tu peux t’offrir toutes les randos panoramiques du Pizzolungo et du Monte Solaro sans faire de crise cardiaque ni perdre ta dignité dans la foule. Plages cachées (Gradola, Faro), expé kayak autour des Faraglioni, pause lecture interminable devant une limonade maison sur une terrasse oubliée par TripAdvisor… Tu flânes dans les ruelles d’Anacapri tôt le matin, tu chasses la meilleure focaccia du port vers midi et tu termines chaque aprem par un sunset qui n’a rien à envier aux plus gros clichés Pinterest. Si t’as encore envie d’aventure : micro-excursion nocturne sur la piazzetta rien que pour regarder les locaux râler contre les ferries annulés.
Extensions Amalfi/Pompéi/Vésuve : Bonus round ou fail logistique ?

- Capri → Amalfi (ferry direct saisonnier / env. 50–80 min, note transport 7/10 — horaires fluctuants si météo capricieuse !)
- Capri → Sorrente (ferry rapide quasi toute l’année / note fiabilité 8/10)
- Capri → Pompéi/Vésuve : combo ferry + Circumvesuviana train (compte au moins 2–2h30 min, note « sueur d’aisselle » 9/10)
- Astuce ultime : passer une nuit côté continent = réveil sans stress & extension illimitée.
Combien ça coûte ? Budget Capri + tips économiser
Franchement, qui a dit qu’on ne pouvait pas s’en sortir sans vendre un rein ? Capri n’est pas la Crimée du portefeuille — si tu évites les pièges, tu peux te la jouer backpacker sans finir à sec.
Hébergement : coûts détaillés (2025)
Dans le monde réel (pas sur Insta), une auberge de jeunesse à Capri, c’est entre 20 € (vraiment rare) et 60-136 € la nuit, selon la saison et le taux de sueur. Le médian en dortoir pour deux ? Environ 60-80 €/pers/nuit, mais ça grimpe fort dès juin et certains listings osent le 130+ pour une literie douteuse. Oui, il y a des deals cheap — mais ils partent avant ta résa.
- Hostels : 20-60 €/nuit (ultra limité/dispo = FOMO intégral)
- Guesthouses/pensions : 70-150 €/nuit (petit déj parfois inclus)
- Hôtels classiques : dès 120 €, médiane vers 250 €/nuit
Résumé bullet:
- Booke tôt ou renonce au crowd-free.
- Hors saison = -30% sur tous les tarifs, pas juste les hostels !
- Airbnb planqué peut être plus rentable qu’hôtel cheap.
Transport global : ferries/bus/funiculaire (budget/testé/survivant)
Transport | Prix | Bon à savoir |
---|---|---|
Ferry Naples-Capri | 56–215€ A/R | Selon saison & compagnie ; hydroglisseur + rapide mais + cher. |
Bus local | ~2€ | Bondé en été, valable pour tout l’île |
Funiculaire | ~2€ | Port ↔ centre Capri ; fermé en hiver ou saturé ! |
Pass bus/funicul. | env. 9€/jour | Utile si tu veux éviter l’attente ticket; peu de vraies économies. |
Astuce : privilégiez les premiers départs du matin ou les derniers retours pour éviter les imprévus liés aux horaires de ferry.
Manger & boire : street-food VS resto, l’arnaque stylée
Capri ruine vite ton budget bouffe… sauf si tu joues malin côté street-food ! Un panino ricotta-jambon ou pizza à emporter ? 4 à 7 € maxi chez Capri Street Food Via Roma ou Buonocore (file d’attente mythique). Un plat de pâtes/poisson ? De 16 à 28 € dans un resto budget-friendly (genre Verginiello). Dîner assis vue mer = addition salée : facilement 40–60 €/pers… avant limoncello !
Tips pique-nique :
- Courses au supermarché local (Corso Italia) ;
- Fruits frais du marché le matin ;
- Bouteille d’eau rechargée plutôt qu’achetée à prix d’or quai ferry.
Activités payantes/gratuites : ratio dopamine/prix imbattable
Gratuites :
- Rando panoramique Sentiero Pizzolungo ou Monte Solaro par les sentiers cachés ;
- Flâner dans Anacapri ou Marina Piccola ;
- Farniente plages publiques (Marina Grande/Bagni di Tiberio)
- Jardins Augustus & Via Krupp – entrée parfois gratuite hors haute saison ;
- Ruelles historiques (Via Camerelle juste pour vitrines)
Payantes :
- Grotte Bleue (~18€ navette + entrée), trop chère/rush ? Passe ton tour.
- Chairlift Monte Solaro ~12€/A-R.
- Villa Jovis ~8€.
Rating coût ± : tout ce qui est "entrée" capuccino inclus = suspect niveau retour sur investissement…
Pièges touristes & frais cachés version Capri Horror Show
Autres fails classiques : supplément terrasse même si t’as réservé; bouteille d’eau à 6 €, taxi hors compteur; guides à la volée "officiels" qui doublent les prix à l’entrée des sites... Teste tes skills négociation et vérifie toujours l’addition – même pour un gelato!
Manger, boire, kiffer : la Dolce Vita version assiette (Capri 2025)
Tu crois que Capri c’est juste des pasta et un Spritz hors de prix ? Oui mais non… Ici, chaque bouchée envoie du lourd côté dopamine – même quand ton budget backpacker te dit d’aller voir ailleurs. Voici comment activer le mode street-food, sunset et souvenirs comestibles (sans te ruiner… trop).
Street-food & limoncello-granita : Napoli vibes sur le pouce

Sensoriel à mort : croquer une boule de mozzarella di bufala bien fraîche sous un figuier pendant qu’un vent citronné descend la ruelle – voilà Capri qui se mange. La star : le panino caprese (mozza-tomates-basilic, pain tout juste croustillant) direct au stand Via Roma ou sur les marches près du port (de 4 à 7 €, combo crowd-free si mangé avant midi). Granita citron glacée ? 3 à 4 € le gobelet givré. Et pour l’audace locale : shot de limoncello maison (entre 2 et 3 €), méfie-toi, ça monte vite à la tête même si ça sent la limonade !
Restos panoramiques : booke ou pleure devant la vue

Restaurant | Terrasse Vue | Timing résa conseillé |
---|---|---|
Terrazza Tiberio | Mer + rooftops | J-7 min. / soir = full |
Giorgio Al Cucciolo | Falaises & sunset | Midi pour crowd-free |
La Terrazza di Lucullo | Jardin/mer | Sunset impératif |
Alerte timing : Booke ta table minimum une semaine avant… sauf si tu veux finir à la pizzeria sans vue !
Bars & rooftops sunset-vibes : l’after ciné façon Capri

- Capri Rooftop (Hotel Luna) : spritz arty sur terrasse panoramique, vue Faraglioni garantie ; ouvre midi-minuit.
- Zuma Capri : cocktails signature + DJs house beats au sunset, petit côté « Lost in Translation meets dolce vita ».
- Lounge Bar Augusto : chill entre locaux et backpackers, pas besoin de talons ni polo repassé.
- True story : certains soirs d’août, tu croises plus d’influenceurs TikTok que de locaux… ambiance Cannes-Festival mais en short !
Souvenirs comestibles & artisanat local : shopping utile only

Check-list budget-friendly (et validée anti-kitsch) :
- Sandales en cuir faites main chez Canfora ou Da Costanzo (~70–130 € selon custom)
- Mini-bouteille de limoncello artisanal (<6 €)
- Sachet de câpres locaux pour tes pasta chez toi (~3 €)
- Céramique peinte caprese (attention bagage cabine !)
- Biscotti traditionnels pour le retour fauché/gourmand (~5 €)
Options veggie & gluten-free : inclusivité gustative obligatoire
- Belle Epoque : note ultra-haute côté veggie sur TheFork.
- La Floridiana Seaview Terrace : menu végétarien et vegan friendly.
- Pedro Capri : plats végétariens affichés et staff conciliant gluten-free.
- Al Chiaro di Luna (piscine/terrasse) : options végétariennes créatives.
> Sur place, précise toujours allergie ou intolérance – sinon t’auras juste droit à une salade tomate… et basta.
Avant de plier la valise : dernières astuces pratiques
On ne va pas sortir le PowerPoint, mais si tu pars à Capri sans cette check-list, t’es prêt pour l’erreur 404 vestimentaire ou le bug du ferry. Tu choisis !
Dress-code chic mais comfy : la base Capri

Capri ne te jugera pas sur ta marque de baskets, mais ici le casual a toujours un truc « élégant sans effort ». Check-list validée par les locaux (et les vrais backpackers) :
- Léger & respirant : lin ou coton clair (la polaire Décath’ reste à la maison…)
- Robe ou chemise fluide, shorts corrects pour la plage, lunettes de soleil pas low-cost (par pitié)
- Sandales en cuir artisanal – bonus si faites sur place ; baskets propres ok hors resto/snob zone
- Powerbank USB-C (+chargeur secteur pour prise EU)
- Petit guide papier ferry/horaires (très 1999, mais zéro bug quand l’appli plante)
Spoiler: tu croiseras toujours un gars en costard cravate sous 30°C… Il s’est trompé de film.
Apps ferries & plan B papier : oui mais non…
Télécharger toutes les apps ferry Napoli-Capri ? Oui, c’est tentant. MAIS prépare-toi à voir ton appli crasher pile devant la borne d’embarquement – testé et re-testé chaque été. Les compagnies type SNAV/Caremar/NLG veulent ton QR code… tant que le wifi du port veut bien fonctionner. Le vrai pro : capture écran de tes billets + version imprimée (vieux réflexe anti-bug). Autrement, possible queue indécente au guichet pour revalider un ticket déjà payé – ambiance dolce-vita old school !
Cash, CB & distributeurs capricieux : ATM horror story

Tu crois que tout se paye par CB en 2025 ? Lol. À Capri :
- Distributeurs automatiques (ATM) : présents côté port + centre ville.
- Frais bancaires parfois + élevés qu’en dehors de l’île (ex : 3–5 € selon carte/banque).
- Certains petits restos / boutiques = cash only ou mini CB >20 €.
- Retraits limités à 200–250 €, coupures parfois que des gros billets (= tu galères pour payer ta granita).
- Pro-tip : prends assez d’espèces pour les bus/tapas/bouffe street-food et évite les retraits répétés (hello frais cumulés!).
Stockage bagages, wifi & eSIM : connectivité not found?
Résumé minute pour éviter la crise tech :
- Consignes bagages à Marina Grande (dépôt chez commerçants locaux ; prix variable ~4€/sac/jour, horaires parfois flous)
- Quelques lockers aussi côté Anacapri.
- Wifi public dispo dans certains cafés/bars/souvenir shops autour du port — connexion souvent gratos MAIS débit bancal.
- Hôtels/airbnb = wifi ok sauf basse saison/travaux surprise.
- Côté eSIM/data locale : fonctionne globalement bien sauf dans certains spots reculés où même Google Maps te dira « ciao ».
Connectivité générale Capri rating: 6/10 — viens avec patience et ton câble USB-C en double si t’es digital addict.
Capri sans filtre : mon verdict (et ton prochain move)
Capri peut parfois frustrer avec ses files d'attente, mais elle offre aussi des moments uniques loin de la foule. En vrai ? L’île a le chic pour te faire passer du backpacker survolté au dolce-vita lover blasé — tout ça entre une mozzarella tiède et un coucher de soleil qui te coûtera un bras si t’as voulu la vue Instagram-proof.
Bilan grinçant : oui, Capri reste magique hors saison (et après le départ des day-trippers), mais chaque moment parfait se mérite à coups de plan B, QR code planté et budget sous surveillance. Les coins à éviter sont souvent ceux qui font rêver sur Google Images ; les vraies pépites, elles, se cachent au détour d’une ruelle à Anacapri ou derrière un bus bondé que t’as raté.
Si tu pars en pensant « Capri c’est surfait », t’auras raison la moitié du temps… mais l’autre moitié ? Prépare-toi à vouloir y retourner — malgré la galère, malgré le wifi moisi, malgré tout.